Congo Hold-Up : EGAL Sarl dément avoir reçu 43 millions USD de la BCC via BGFI Bank

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Citée comme l’une des entreprises qui ont vu leur compte bancaire être crédité par des fonds publics par la Banque Centrale du Congo (BCC) à travers la BGFI Bank, la société EGAL (Entreprise générale d’alimentation et de logistique, spécialisée dans l’importation des viandes et des poissons, dément avoir reçu 43 millions de dollars américains comme le soutiennent Sonia Rolley de la RFI et Yann Phillipin de Mediapart.

Dans un droit de réponse et démenti signé le 23 novembre 2021, par son directeur-gérant, M. Franck Tshibangu, la société EGAL Sarl rejette le résultat de l’enquête Congo Hold-Up qui souligne qu’elle aurait reçu, de la part de la BCC, en 2016 à travers la BGFIBank 43 millions USD puis 77 millions USD.

« (…) à l’époque, cette parution attribuait à la société EGAL Sarl un financement par la Banque Centrale du Congo à travers BGFI Bank de 43 millions de dollars américains, montant que les rapporteurs de Congo Hold-Up portent curieusement aujourd’hui à 77 millions de dollars américains des fonds suspects », peut-on lire dans la lettre adressée par Egal à Sonia Rolley et Yann Phillipin.

Cependant, dans la même lettre, Egal dit n’avoir jamais reçu un sou de la part de la BCC encore moins d’une quelconque institution étatique, et qualifie ces allégations de pure machination montée contre elle.

En ce qui concerne l’enquête menée précédemment par l’Inspection Générale des Finances (IGF), la société EGAL Sarl déclare qu’elle n’est pas impliquée dans l’affaire de paiement par le Trésor public.
« (…), l’Inspection Générale des Finances (IGF) a enquêté en début d’année sur les prétendus paiements effectués par le Trésor Public, le cas échéant, la Banque Centrale du Congo, au profit d’EGAL Sarl.

À l’issue des multiples séances de travail EGAL a été mise hors cause dans cette affaire », peut-on lire dans la lettre. Et d’ajouter : « Cependant, nous nous demandons si vous vous réalisez les conséquences de votre action médiatique dont l’ampleur s’apparente ni plus ni moins à une campagne de déstabilisation, de dénigrement et de discrédit d’un Etat, de ses institutions et de son tissu économique.

Il surprenant qu’en dépit des 3,5 millions de documents de preuves annoncés comme fondement de votre enquête, vos articles se clament dans un temps conditionnel qui entretient un doute légitime sur vos conclusions », écrit le directeur-gérant d’EGAL Sarl, Franck Tshibangu.

Le géant congolais de la distribution des vivres promet d’exiger réparation de ces préjudices, car selon elle, son image est ternie à cause de cette affaire qui l’accuse de détournement sans pour autant que les accusateurs détiennent des preuves solides à son encontre. Une situation qui ne serait pas sans impact négatif sur ses activités.

LRP

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