Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a appelé, au cours de la 39ème réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée, vendredi 4 février par visioconférence, depuis son bureau de la Cité de l’Union africaine, les gouverneurs des provinces à tirer les leçons du drame survenu à Matadi-Kibala.
Il les a invités à adopter, dorénavant, une attitude proactive, en vue d’identifier tous les marchés présentant un risque extrême pour les personnes qui les fréquentent, citant, à titre d’exemple, le marché de Mvuadu, dans la ville de Matadi au Kongo Central.
Le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC), Augustin Kibassa Maliba, porte-parole a.i. du gouvernement, qui l’a indiqué dans son compte rendu lu sur les antennes de la RTNC, a dit qu’ « au nom de toute la nation, le président de la République a réitéré les condoléances les plus attristées à l’endroit des familles éprouvées » de ce drame de Matadi-Kibala, tout comme celles du massacre de plus de cinquante compatriotes dans le camp de Savo, province de l’Ituri.
« S’agissant des populations du Nord-Kivu et de l’Ituri, le président de la République a rappelé que les Forces de sécurité ont été à nouveau instruites de mettre tout en œuvre pour éradiquer toutes les forces négatives », a souligné Augustin Kibassa Maliba.
En outre, le président Félix Tshisekedi, tenant à des solutions urgentes au problème du marché de Matadi-Kibala, a dit attendre les résultats des études de faisabilité pour la délocalisation et la construction d’un nouveau marché moderne.
Mise en place d’une Commission ad hoc
« Des solutions doivent être trouvées de manière progressive. Mais il ne sera plus question de tolérer le laxisme dans les actions à entreprendre lorsqu’il s’agit de la protection de nos concitoyens », a martelé ensuite le président de la République.
Il a, dans ce cadre, chargé le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde de mettre en place une Commission ad hoc comprenant les responsables de la Société Nationale de l’Électricité (SNEL), le gouvernement provincial de Kinshasa, le Ministère des Affaires foncières, la Police Nationale Congolaise, ainsi que d’autres services habilités, en vue de s’assurer que les mesures de sécurité appropriées sont prises autour de toutes les lignes de haute tension et d’autres servitudes du domaine de la SNEL.
LRP