Insécurité à Kinshasa : un « Wewa » tué dans la commune de la Gombe

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Considéré comme le milieu le plus sécurisé de la capitale de la République Démocratique du Congo, la commune de la Gombe ne fait jamais exception au banditisme qui fait rage un peu partout sur l’ensemble du territoire national.

Et pour cause, un homme d’une trentaine d’âge était retrouvé mort le matin du vendredi 18 mars 2022 sur l’avenue du Commerce de ladite commune.

Ceux qui le connaissent l’ont vite identifié comme un motocycliste (Wewa). Il ressort des témoignages poignants des premiers arrivants dans le lieu du drame que le jeune aurait été lâchement abattu par balles. Il est supposé que, intercepté à sa grande surprise par des bandits vraisemblablement aux petites heures du matin, le conducteur de moto n’aurait pas voulu se faire prendre sa moto, ce qui aurait contraint à ses bourreaux de le liquider froidement avant de prendre d’escampette avec son engin dans une destination inconnue.

La police alertée du drame, était arrivée pour constater le dégât. Une enquête est en cours pour dénicher les présumés auteurs de cet assassinat en plein centre ville de la capitale.

Informés et mobilisés, les amis et collègues de la victime, étaient descendus bruyamment sur le boulevard du 30 juin scandant des chansons et lançant des cris hostiles au général Sylvano Kasongo, chef de la police de la capitale.

Et comme si cela ne suffisait pas, les « Wewa » en furie réclamaient à tue tête le retour aux affaires du général Kanyama dont le nom à lui seul suffisait pour discipliner d’une manière exemplaire les inciviques « kuluna » et autres fauteurs de trouble dans tous les quatre coins de l’ex Léopardville.

A tort ou à raison, les wewas, victimes souvent des vols de motos et des actes ignobles de la part des bandits armés surtout pendant la nuit, estiment que le général Sylvano Kasongo, en dépit de la bravoure dont il fait montre, ne fait pas assez pour sécuriser réellement Kinshasa. Les wewas et les autres citoyens de la ville affirment que la criminalité urbaine auraient un niveau intolérable de sorte que même dans la prestigieuse commune de la Gombe, des vols à armées, des enlèvements, des tueries sont régulièrement enregistrés au grand dam même de ses habitants dont certains sont des étrangers.

La police urbaine est accusée de s’occuper plus des petits marchands ambulants vendant à même le sol ou d’autres jeunes gens vendant à la criée leurs petits effets pour leur permettre de nouer les bouts de mois.

Il est regrettable de voir que la police commise à la circulation routière, au lieu d’exécuter correctement son travail, se met plutôt à chercher et fabriquer des infractions dans le but de rançonner les conducteurs des véhicules et les motocyclistes.

Il y a plus ou moins une semaine, un Wewa avait été interpellé pour avoir exhibé en publier la tenue adamique dans le but de se faire rembourser coûte que coûte son argent qui lui aurait été pris par les policiers sur le boulevard du 30 juin.

Au regard de la montée de la criminalité dans la capitale, il est tout à fait normal que le brave général pointé du doigt redouble d’efforts. Sylvano Kasongo devrait aussi contribuer à l’action de bopeto en débarrassant surtout de la commune de la Gombe de tous les kuluna, détraqués mentaux et même de ces badauds qui poursuivent les grandes personnalités du monde politique, économique et social lors de leurs passages sur les grandes artères artères de la ville. Un tel acte est de nature à donner un nouveau décor à un milieu comme la commune qui se trouve être le siège de grandes institutions nationales et internationales dans le pays de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Philippe Dephill Lipo

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