Certaines études scientifiques suggèrent que le jeu de tête en football entraine des anomalies cérébrales temporaires. Des troubles de la mémoire et de la concentration sont également constatés.
Les footballeurs jouant régulièrement avec leur tête ne sortent pas totalement indemnes du terrain.
Selon les experts en matière, le contact avec la balle provoquerait un léger traumatisme crânien surnommé « sous-commotion cérébrale ». Ce traumatisme mineur serait insuffisant pour entraîner une véritable commotion cérébrale caractérisée par des troubles de l’équilibre, des vomissements, une perte de connaissance.
Le Docteur Jean François Cherman, neurologue parisien qui s’investit depuis plusieurs années dans la prise en charge des commotions dans le monde du sport, explique ceci: » des études ont démontré qu’au delà d’un certain seuil de » têtes « , entre 1000 à 1500 par an, il est possible de voir des anomalies cérébrales grâce à une IRM, ultrasophistiquée. Des tests de rapidité, de mémoire visuelle ou verbale, ont également mis en évidence des petites anomalies ».
Pour rappel, depuis 2018, la commission médicale de l’UEFA a lancé un projet de recherche dans les équipes juniors. L’objectif est de savoir si les footballeurs professionnels sont plus susceptible de mourir de dégénérescence cérébrale…
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Science Kinkobo