Comme initialement prévu, l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo a réuni le mardi 04 avril les prêtres de l’église catholique au centre Nganda à Kinshasa.
C’était une rencontre très importante ayant permis à la clergé de passer en vue en revue les vrais problèmes de l’église locale.
Parmi les points ayant fait l’objet de cette rencontre, figure la situation des prêtres ayant des enfants. Un phénomène prenant de plus en plus des allures inquiétantes au sein de l’Église catholique du Congo.
Pour le cardinal Ambongo qui n’a jamais eue le langage pour s’exprimer, l’église catholique privilège la paternité. Et de marteler que chaque prêtre est libre de demander, dans l’hypothèse où il aurait des enfants, d’aller s’occuper soigneusement de sa progéniture. Pour ce faire, tout prêtre parent serait tout simplement laïcité !
Des rumeurs faisant état des prêtres ayant des enfants se répandent de plus en plus comme une traînée d’un coin à l’autre de la République Démocratique du Congo..
Alors que la consécration à la prêtrise catholique est conditionnée par un vœu de chasteté et du célibat, force est de constater que la réalité serait tout autre chez quelques uns. Dans la ville Province de Kinshasa, de jeunes abbés et d’autres vieux prêtres sont soupçonnés de faire la cour aux femmes dont certaines seraient leurs propres paroissiennes.
Des témoignages anonymes renseignent que ces ministres de Dieu auraient effectivement des enfants et qu’ils prendraient en charge, eux et leurs mamans. Ces aventures se passent dans la discrétion. Souvent en complicité entre les prêtres- pères d’enfants et leurs belles familles.
Des anciennes sœurs religieuses ayant logé aux couvents paroissiaux et autres témoignent de leurs fréquentations sexuelles avec des religieux. Certaines sont tombées enceintes et renvoyées du ministère. Aujourd’hui, il y a beaucoup de sœurs religieuses qui sont devenues des femmes mariées. Certaines avec des prêtres qui les ont rendus grosses et d’autres avec des hommes laïcs qui les draguaient alors qu’elles portaient encore leurs respectables tenues de femmes faisant profession de charité.
Lequel de prêtres aurait l’audace d’accuser l’autre comme étant père d’enfants ? Quel est ce paroissien qui s’hasarderait à dénoncer un abbé fautif ?
Affaire à suivre…!
Philippe Dephill Lipo