Décorée à titre posthume d’une médaille de l’Ordre national du Léopard, Elisabeth Finant aka Abeti Masikini, avait un parcours remarquable sur la scène internationale que nationale.
Auteure-compositrice, interprète et philanthrope, Abeti Masikini déjà à l’âge de 19 ans, a fait son premier passage à l’Olympia de Paris le 19 février 1973 devant un public majoritairement blanc et rencontrera un succès. Lui permettra de rencontrer Pierre Cardin le célèbre couturier, qui, parraine son 1er album.
Née d’une famille bourgeoise, le 9 novembre 1954 à l’actuelle Kisangani, cette jeune artiste avait un style musical propre à lui, très éclectique, de diverses tendances : rumba congolaise, blues, soul, folk, soukouss. Elle a pu à réalisée des titres comme Mutoto Wangu, Bibile, Aziza, Miwela, Safari et Papy Yaka.
Avec ses s chansons en Swahili, sa langue maternelle, en Lingala, en Français et en Anglais, cet artiste à la voix prometteuse est considérée par les mélomanes comme Une figure emblématique du pays.
Débutant sa carrière musicale en 1971, après avoir obtenu la première place au concours « Découverte des jeunes talents » organisé par feu Gérard Madiata chanteur. Cette artiste a réaliser beaucoup des tournées internationales où elle se fait remarquer par sa présence scénique et ses chorégraphies.
Fille de Jean- Pierre Finant, Député et premier Gouverneur de la Province Orientale d’origine belge et de Marie Masikini, Abeti avait rencontrées des stars, tels que Mohamed Ali, James Brown, Myriam Makéba, le Roi Pelé, Bruno Coquatrix et tant d’autres.
En 1990, elles sort un dernier album intitulé « La Reine du soukous » comprenant, entre autres, les chansons suivantes : Bebe Matoko, Mupenzi, Malu, etc.
Décédée à Paris le 28 septembre 1994, à l’âge de 39 ans de suite d’un cancer, son corps était rapatrié à Kinshasa et enterré au cimetière de la Gombe.
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