Accusé d’être parmi les commanditaires des troubles à l’UNIKIN: l’étudiant Nsemi Kafya Noska recherché par les services de sécurité

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Le Campus de l’Université de Kinshasa (Unikin), a été en feu lundi 26 Juillet 2021 avec la manifestation de colère des étudiants. Une réponse de locataires de la colline « inspirée » après l’assassinat le samedi 24 juillet dernier, de leur collègue de G2 Sciences Informatique et Communication, Honoré Shamakwete. Ce dernier a vu sa vie sauvagement fauchée par un policier au nom de Matondo Mwalimu, après des échauffourées entre quelques étudiants et des hommes en uniforme.

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe le week-end dernier. Honoré Shamakwete, étudiant en G2 Information et Communication de l’Unikin a été tué par balle tiré par un policier. Après cet acte ignoble, la réaction des étudiants de l’Unikin ne se pas fait attendre. Lundi 26 Juillet 2021, des troubles ont éclaté, alors que des étudiants manifestaient en réponse à la mort de leur collègue Shamakwete. La Police anti-émeute qui s’était déployée avec plusieurs dizaines d’éléments, a employé de grands moyens pour tenter de contenir les manifestants dans la zone du Campus.

Du côté des étudiants de la Faculté de Droit, la manifestation a dégénérée pour la simple raison que la colère des étudiants est montée d’un cran, à cause de leur collègue qui est tombé par manque de professionnalisme des éléments de la Police nationale congolaise (PNC).

Curieusement, ces mêmes éléments mis au courant par le soulèvement des étudiants en Droit, ont lancé une véritable chasse à l’homme contre les meneurs de ces troubles, parmi lesquels l’étudiant Nsemi Kafya Noska, qui selon les informations en possession des éléments de la police et ceux d’autres services de sécurité mis à ses trousses, est non seulement membre communiquant du Mouvement citoyen LUCHA (Lutte pour le changement), mais également le commanditaire des troubles qui ont occasionné des dégâts matériels graves et énormes sur le site universitaire, dont l’incendie du grand amphithéâtre universitaire.

Le bilan de ce soulèvement indique également 5 blessés dont un officier supérieur de la police, 31 étudiants interpellés, 13 personnes infiltrées qui selon les informations, sont membres de la LUCHA arrêtées avec 2 machettes, un véhicule appelé communément Ketch incendié, le sous-commissariat de la police appelé Mont-Tabor vandalisé puis incendié.

D’autres noms ont également été cités, parmi lesquels ceux des étudiants Bosekota Jordan et Tukala Pierre. Mais le plus recherché est Nsemi Kafya Noska, pour avoir été l’instigateur des troubles. Des informations en notre possession renseignent que, depuis que des recherches sont organisées pour mettre la main sur lui, Nsemi Kafya Noska qui craint pour sa vie, a préféré séché l’Université de Kinshasa pour vivre dans la clandestinité, surtout que tous les dégâts causés sur le site universitaire sont mis à sa charge.

Au niveau de sa famille, de ses collègues d’auditoire et de ses amis et connaissances, c’est l’émoi total qui s’installe dans les esprits. Car personne en effet ne connaît le sort de Nsemi Kafya Noska, qui d’ailleurs ne fait plus aucun signe de vie depuis le déclenchement des émeutes à l’Université de Kinshasa. Aurait-il subi le même sort que l’étudiant Honoré Shamakwete tué par balle ? Personne ne saura répondre à cette question. Pendant ce temps, l’émotion est de plus en plus grande au sein de la famille Nsemi.

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