Littérature : « Ma vie sur terre », l’ouvrage de Bonaventure Chelo Lotshima dans les rayons des librairies

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Intitulé « Ma vie sur terre » , l’ouvrage de Bonaventure Chelo Lotshima vient de paraître aux Éditions Butrad à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Écrit dans un style, précis et non recherché, cet Ouvrage est ni plus, ni moins, une émouvante autobiographie intellectuelle.

L’auteur, Professeurs ordinaire des universités, journaliste freelance, Analyse politique, chercheur, dit avoir élaborer cette œuvre littéraire pour que tout le monde tire de bons exemples de sa vie. Et naturellement élague et se débarrasse de mauvais.

« Si j’ai écrit cet ouvrage, c’est pour que mes enfants et leurs mères, mes petits enfants, mes frères et sœurs, mes étudiants, mes disciples, mes collègues, mes amis et connaissances tirent de bons exemples de ma vie. Ce qui paraît comme mauvais qu’ils puissent qu’ils puissent les élaguer et s’en débarrasser  » a-t-il signifié en clôturant la rédaction de son autobiographie intellectuelle.

L’auteur, un grand littérateur depuis l’école secondaire, ouvre son livre sur un prologue dans lequel il a fait l’apologie du bien sous le titre « Vanitas Vanitatum, Omnia Vanitas « ( Vanité des vanités. Tout est vanité)

Chelo Lotshima pense que – d’ailleurs avec raison -, que, en dépit du fait que l’être suprême qui est à la Omnipotent et Omniscient, a doté l’homme d’un corps, d’une intelligence et d’esprit pour qu’il tende à sa perfection, celui-ci ( l’humain) , est resté faible dans son corps. Une situation qui l’a entraîné à des fautes, des erreurs et des pêches depuis les Origines de l’humanité.

Volume impressionnant de 382 pages y compris des photos, ‘ Autobiographie intellectuelle ‘ à travers ses 29 chapitres parle de la naissance de son auteur à Drodro (Actuelle Province de l’ituri), de l’origine de son prénom, de la signification de son post-nom.

 Le professeur Chelo fait état de sa vie d’enfance passée notamment dans les camps de Bambili, dans celui de Lodjo. De sa vie scolaire à l’internat à Mongwalu. Il décrit aussi sa composition familiale et évoque des moments de joie et de frustration au milieu des siens.

Dans d’autres chapitres de son ouvrage, l’auteur rapporte au sujet de ses études secondaires au petit séminaire de Fataki et Universitaires à l’université Nationale du Congo, Campus de Lubumbashi d’où il est sorti avec une Licence en Lettres, Langues africaines.

Bonaventure Chelo Lotshima fait également le récit de sa vie professionnelle. Notamment comme préfet de l’école secondaire et de sa carrière enseignante comme Assistant, chef des Travaux et Professeur ordinaire des universités.

Il décrit de quelle manière il a embrassé la carrière politique et aussi de sa participation à la Conférence Nationale Souveraine (1991 – 1992).

Bonaventure Chelo explique aussi de quelle manière il était entré au Gouvernement Matata Ponyo comme Ministre de l’enseignement supérieur et universitaire et de ses réalisations pendant le petit moment où il a été aux affaires.

A travers ses écrits, il éclaire l’opinion non sans détachement sur les causes réelles de son départ fracassant dudit gouvernement. Une façon certes pour ce ministre honoraire de l’ESU de mettre une fois pour toutes toutes les supputations de toutes sortes, lesquelles, à l’époque, avaient entraîné son départ..

Somme toute, ayant le sens de détail, un trait qu’il tire certainement de sa carrière de journaliste, Bonaventure Chelo Lotshima était amené à écrire en ayant l’esprit tranquille son autobiographie dite intellectuelle à la manière d’un journal intime alors que certains de faits y relatés frappent par leur caractère quelque peu crû.

Sous peu, l’autographe intellectuelle de Bonaventure Chelo Lotshima, qui a été préfacé par le M. Crispin Maalu Bangui, professeur Émérite de l’Université de Kinshasa,sera portée aux fronts baptismaux.

Philippe Dephill Lipo

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