Le ministère de l’Environnement et Développement Durable a mis en œuvre avec l’appui de la FAO, le « Projet de renforcement des capacités dans le secteur agriculture, foresterie et des autres utilisations des terres en RDC pour améliorer la transparence et le suivi de la contribution déterminée à l’échelle nationale dans le cadre de l’accord de Paris.
L’annonce a été faite vendredi 05 août dernier au cours d’un atelier organisé à Béatrice Hôtel dans la commune de la Gombe.Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme mondial relatif au renforcement des capacités institutionnelles et techniques dans le secteur de l’agriculture, de la foresterie et des autres utilisations des terres de la RDC, afin de répondre aux exigences de transparence accrue de l’accord de Paris adopté en 2015.
Il s’agit notamment de se conformer aux priorités nationales de la RDC, axées principalement sur la politique, la stratégie et le plan d’action national en matière des changements climatiques (2020-2024).
Ce projet a été conçu pour établir le système de Mesurage, de Rapportage et de Vérification (MRV), pour améliorer la qualité des inventaires de Gaz à Effet de Serre (GES) et suivre les progrès accomplis dans la réalisation de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN), afin de se conformer au Cadre de transparence renforcé (ETF), dans le cadre de l’Accord de Paris.
Tout compte fait, il vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de l’Accord de Paris, signé en 2015.
A cette occasion, De son mot de circonstance, M. Nourou Tall Macki, Représentant a.i de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en RD Congo, a rappelé les multiples efforts à mener par cette agence du système des Nations Unies, pour mieux suivre les émissions de gaz carbonique en provenance de l’agriculture: « Après avoir mis ses priorités sur les systèmes nationaux de surveillance des forêt avec un accent particulier sur les capacités d’absorption, de séquestration et de stockage de carbone par les forêts à travers le programme Système national de Surveillance des forêts (SNSF), la FAO va désormais appuyer vos multiples efforts pour mieux suivre les émissions de gaz carbonique en provenance de l’agriculture « , a-t-il fait savoir.
Il a par ailleurs rappelé la franche collaboration qu’entretient la FAO avec le ministère de l’Environnement et développement durable, pour un bon suivi dudit projet : « Je vous réitère ici, l’engagement de la FAO à répondre, conformément à son mandat, à collaborer avec le ministère de l’Environnement et développement durable et avec les parties prenantes, afin d’améliorer la transparence et le suivi de la Contribution déterminée à l’échelle nationale, dans le cadre de l’accord de Paris « , a-t-il rassuré
De son côté, M. Ndau Kila Godefroid Muhinya, Représentant du Secrétaire général au ministère de l’Environnement et développement durable, a profité de l’occasion pour rappeler la détermination de la RDC dans la dynamisation et l’exigence de renforcement des capacités :
« … Ce projet devrait représenter un important changement dans nos procédures des prises en compte de l’action climatique (…). La République Démocratique du Congo ayant ratifiée l’Accord de Paris, est invitée à mettre en œuvre sa Contribution déterminer a l’échelle nationale, tout en inscrivant dans la dynamique et exigences, des renforcement des capacités en vue de satisfaire aux efforts mondiaux de transparence, particulièrement dans le domaine forestier « , a t-il déclaré.
Financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (GFF) sous la fenêtre CBIT, et exécuté par la FAO en étroite collaboration avec le ministère de l’Environnement et du développement durable, ce projet a un coût global de 1.950.000 $ (Un million neuf cent cinquante mille dollars américains).
A l’issue de la séance du lancement de ce projet, et après la restitution des travaux en groupes, quelques recommandations ont été formulées pour que ce projet soit mis en place.
José Wakadila et Science Kinkobo