Yangambi va abriter du 03 au 05 septembre prochain, les travaux préparatoires de 27e Conférence des Nations-Unies sur le Climat.

Un événement histoire pour la République Démocratique du Congo et surtout pour Yangambi, une cité mondialement connu comme un centre de recherche, un joyau insoupçonné en République Démocratique du Congo.

La tenue à Yangambi de cette activité de haute portée scientifique est une occasion pour cette dernière de reconquérir sa renommée scientifique d’autrefois.La Rdc est un pays aux dimensions continentales, il est tout à vrai que même ses propres habitants ne connaissent pas assez de Yangambi et surtout des raisons pour lesquelles le Ministère de l’Environnement a choisi cette vile de la province de la Tshopo à abriter les travaux de la pré Cop 27.

Raison pour laquelle le groupe de Presse ‘La Référence ‘ s’est résolue d’effectuer un certain nombre de publi-reportages sur cette cité et ses merveilles naturelles.

Une publication qui va s’échelonner pendant tout un mois. De ses origines ancestrales.Yangambi voudrait dire en tribu lokele : les descendants de Ngambi qui, d’après la tradition ancestrale, est le fondateur, mieux le premier occupant du milieu.De sa situation géographiqueYangambi est une ville de la province de la Tshopo.

Elle est située au coeur de la jungle, sur la rive droite du fleuve Congo, à plus ou moins 100 kilomètres de Kisangani, chef lieu de la province de la Tshopo. Et à 2000 kilomètres de Kinshasa, la capitale du pays. Son paysage avec environs ses 200. 000 habitants, couvre une superficie de près de 8.000 kilomètres carrés.

Les peuples autochtones de Yangambi sont les Turumbu et les Bamanga qui, depuis les origines, ont eu à développer traditionnellement les pratiques de conservation de la terre.

A cause des mouvements migratoires survenues un peu partout en Afrique et des conflits qui éclataient souvent entre les occupants, ce sont maintenant les Lokele, peuple riverain par excellence, qui s’étaient emparés de la cité. Ils ont réussi à imposer leur loi obligeant les autres à aller se cantonner dans la périphérie dans une cohabitation pacifique et harmonieuse.

Vie socialeYangambi est une cité calme et ambiante.

Les ménages dépendent de l’exploitation des ressources naturelles pour leur substance. Notamment l’exploitation forestière, l’agriculture sur brûlis, la chasse et la pêche.En fait, Yangambi est caractérisée par un large éventail d’utilisations et de régimes fonciers.

Aussi bien des zones protégées, des forêts hors réserves, des concessions forestières et des terres arables.Pourquoi Madame Eve bazaiba choisir Yangambi ? Le choix de Yangambi ne vient pas du néant ! Ce n’est pas un choix fanatique, un choix partisan ! Pour ceux qui connaissent bien ce milieu pour y avoir habiter, étudier et travailler, Yangambi est un cadre idéal pour abriter une si grande rencontre scientifique du genre pré Cop 27.

En effet, Yangambi est un grand pôle scientifique de conservation et de développement au cœur du bassin du Congo. Depuis les années 1950, Yangambi est devenu un joyau insoupçonné, une référence mondiale sur la façon dont les furets gérées durablement peuvent servir de moteur au développement local et même mondial.

Fondée en 1930 par le Roi des Belges, la cité de Yangambi a été pendant plusieurs années le pôle de recherche mondiale en Biologie et Agroforestierie tropicale, indiquent des archives.

Yangambi a toujours accueillie des scientifiques et des explorateurs intéressés par le bassin du Congo.

Délaissée pendant plusieurs années, alors qu’elle n’a jamais été atteinte par différentes que le pays a connu dans son histoire, Yangambi est le potentiel de positionner le pays de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à l’avant garde de la recherche forestière.

Aujourd’hui et lentement, la cité renaît grâce à la vision du Chef de l’état congolais, au soutien des scientifiques et des bailleurs des fonds…

A suivre…..

Philippe Dephill Lipo