Les conducteurs des taxi-motos communément appelés < Wewa> sollicitent une mesure de grâces auprès de l’autorité urbaine pour l’obtention des plaques immatriculées de leurs engins.
Une prolongation jusqu’au mois de Janvier de l’année prochaine. Eux qui sont des gagnes-petits jugent très élevées les frais d’acquisition de ces plaques. Raison pour laquelle la grande majorité des motos circulent sans ces plaques.
Également leurs conducteurs ne portent des casques conformément aux mesures prises par les autorités de la ville.
Interrogée, plusieurs de ces <wewa> justifient la sollicitation de ce report pour leur permettre de préparer tant bien que mal la rentrée des classes de leurs enfants dont certains étudient dans des institutions et à l’école secondaire où la gratuite n’existe pas
« …Nous ne refusons de faire ce que l’État nous exige, car c’est aussi pour notre bien, pour notre sécurité… Seulement, en ce mois d’août, nous avons comme priorité de préparer la rentrée scolaire de nos enfants. Et la ressource dont nous disposons c’est ce travail de motos… » se plaint Kalala Olivier, un habitant de Bandalungwa.
Et à Mutombo Hervé de renchérir : « Si nous sommes dans ce travail, c’est parce qu’on n’a pas d’autre travail. C’est avec la moto que nous payons nos loyers et essayons de nouer les bouts du mois. Que l’État nous comprenne. La bonne foi est là, mais qu’ils soient encore patients. Nous allons payer… »
Les deux témoignages de ces chauffeurs de moto reflètent les opinions de plusieurs de ces gens qui travaillent durement pendant de longues heures et à leurs risques et périls
Sur ce, ce serait à partir du jeudi 11 août 2022 que les agents du ministère du transport appuyés par la Police Nationale Congolaise commenceraient au recouvrement forcé des plaques d’immatriculation des motos taxis qui circulent dans la vilke province de Kinshasa.
Wait and see.
JP Mobiko.