Le chef de l’Etat satisfait du crédit de 203 millions USD décaissé par le FMI au profit de la RDC

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Le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi s’est dit satisfait du décaissement, par le Fonds monétaire international (FMI), d’un crédit de 203 millions USD, dans le cadre de la deuxième revue de la Facilité élargie de crédit (FEC) accordée à la République démocratique du Congo, en juin dernier, pour des besoins de financement de sa balance de paiement.

Le président de la République l’a dit dans sa communication, au cours de la 64ème réunion du Conseil des ministres qu’il a dirigée vendredi dernier, exhortant le gouvernement à œuvrer pour l’amélioration du social de la population ainsi qu’à poursuivre des efforts pour ajuster, de manière crédible, les politiques macroéconomiques mises en œuvre pour juguler la crise.

Le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement a indiqué, dans le compte rendu de cette réunion, que le chef de l’Etat a instruit le gouvernement, de prendre des mesures susceptibles de renforcer la crédibilité du processus budgétaire, de consolider les cadres des politiques monétaires et de change, mais aussi de favoriser la diversification de l’économie congolaise, en vue du succès de la troisième revue. Des progrès macroéconomiques considérables enregistrés en 2021.

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international a apprécié, lors de ses consultations de juin dernier, les progrès macroéconomiques considérables enregistrés en 2021 par la RDC, et le maintien de la dynamique des réformes engagées dans le cadre du programme appuyé par la FEC, qualifiant les politiques macroéconomiques adoptées par les autorités de « prudentes ».

Le FMI a, par ailleurs, reconnu que « l’environnement macroéconomique de la RDC s’est amélioré depuis la dernière consultation menée en 2019 au titre de l’article IV ».

Les résultats budgétaires ont été meilleurs que prévu, car l’augmentation des recettes budgétaires et du financement extérieur a permis de dégager une marge de manœuvre pour des dépenses supplémentaires, surtout en matière d’investissement, malgré l’accumulation d’arriérés intérieurs.

La position extérieure s’est améliorée, et les réserves internationales brutes ont augmenté pour atteindre 3 milliards de dollars fin 2021 », a conclu l’institution de Bretton Woods.

LRP

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