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Dans son discours de clôture du 42ème Sommet ordinaire à Kinshasa: F.Tshisekedi pour une SADC compétitive sur la scène internationale

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Les lampions des travaux du 42ème Sommet ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se sont éteints, dans la soirée de mercredi 17 août dans la salle des banquets du Palais du peuple à Kinshasa.

Dans son discours de clôture de ce Sommet ordinaire, le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, président en exercice, a exprimé son ambition de faire de cette organisation sous-régionale, un acteur compétitif sur la scène internationale et au sein de l’économie mondiale. « La réalisation des programmes et projets par notre Communauté, afin de s’imposer comme un acteur compétitif sur la scène internationale et au sein de l’économie mondiale passe par la promotion de l’industrialisation, par l’agro-transformation, en vue de la croissance économique inclusive et résiliente de la région SADC », a-t-il laissé entendre.

Annonçant au départ son plan d’action, le président en exercice de cette Communauté a indiqué notamment que la RDC s’active, dès à présent, à « mettre en œuvre des programmes et des projets inscrits dans le Plan indicatif régional de développement stratégique (RISDP) 2020 à 2030, inspiré par la Vision 2050 de la SADC, pour le bien-être de nos populations ». Il a, en outre, promis de placer, au cœur de son action, le développement des infrastructures ainsi que le rétablissement de la paix et la sécurité dans la sous-région.

La SADC entend saisir l’ONU pour l’insécurité dans l’Est de la RDC

Au sujet de la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, les pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) entendent apporter leur soutien à la recherche des solutions à l’insécurité qui sévit dans la partie Est de la République démocratique du Congo.

Au terme du 42ème Sommet ordinaire, ces pays ont exprimé leur volonté de saisir le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, pour rechercher des solutions à ce problème d’insécurité. « Le sommet a manifesté son inquiétude et sa solidarité au sujet des événements récents liés à la sécurité dans la partie Est de la République démocratique du Congo, et a mandaté le président du Comité ministériel de l’organe, avec le concours de la Troïka de l’Organe et des pays contributeurs de troupes à la brigade d’intervention de la Force (FIB) de la Monusco, d’en faire part au secrétaire général de l’ONU en septembre 2022, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, afin de rechercher des solutions permettant de soutenir les efforts entrepris pour améliorer la situation sécuritaire », peut-on lire dans le communiqué final de ces assises.

L’on rappelle que, dans son discours après sa prise de fonctions en tant que président en exercice de la SADC, le président Félix Tshisekedi a dénoncé l’agression dont subit la RDC dans sa partie, de la part du Rwanda via le M23.

Réagissant à la dénonciation de Félix Tshisekedi, le président de la Zambie a appelé la SADC à soutenir la RDC.Pour Hakainde Hichilema, sans la paix et la sécurité dans la sous-région, toutes les projections qui seront faites au cours de ce sommet sont vaines.  « Je voulais profiter de cette occasion pour dire que sans la paix, la sécurité et la stabilité, toutes les projections que nous pouvons faire lors de ce sommet n’aboutiront à rien.  Nous devons appuyer la RDC pour sa stabilité sapée. Ça va nous permettre d’arriver à implémenter tous nos projets de l’énergie, de l’eau et de la croissance économique », a-t-il soutenu.  « Parfois nous, la SADC, nous reléguons au second plan l’agression dans l’Est de la RDC. Cela signifie en clair que nous devons progresser ensemble. C’est dans cette optique que nous arriverons à libérer notre région. On n’a qu’un seul objectif : la sécurité, notre droit en vue des opportunités du développement », a déclaré sans ambages ni détours diplomatiques le président zambien.

La secrétaire exécutive adjointe de la SADC prête serment

Par ailleurs, Mme Angèle Makombo Tumba, élue Secrétaire exécutive permanente adjointe de la SADC, a prêté serment, le mercredi jour au Palais du peuple, devant le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta Badibanga.La main droite levée, elle a juré solennellement de remplir véritablement et honnêtement les fonctions de secrétaire exécutif adjoint chargée de l’intégration régionale de la SADC, d’accomplir ses fonctions et d’exercer le pouvoir avec honneur, en toute fidélité, sans parti pris, en toute indépendance et de manière consciencieuse aux mieux de ses connaissances et ses capacités.

La cérémonie s’est déroulée en présence de Félix Tshisekedi, président en exercice de la SADC, du Secrétaire exécutif permanent de la SADC, Élias Mpedi Magosi, et du ministre de l’Intégration régionale et Francophonie et président du Conseil des ministres de la SADC, Didier Manzenga Mokanzu.

Honneur aux invités

Auparavant, le Chef de l’Etat congolais s’est fait l’honneur d’exprimer sa profonde gratitude à ses distingués hôtes pour leur participation aux travaux des assises de Kinshasa.

Il s’agit de Sa Majesté le Roi Mswati III (Royaume d’Eswatini) ; président Lazarus McCarthy Chakwera (Malawi) ; président Filipe Jacinto Nyusi (Mozambique) ; président Dr. Hage G. Geingob (Namibie) ; président Wavel Ramkalawan (Seychelles) ; président Matamela Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud) ; présidente Samia Suluhu Hassan (République-Unie de Tanzanie) ; président Hakainde Hichilema (Zambie) et du président Emmerson Dambudzo Mnangagwa (Zimbabwe).

A ceux-ci s’ajoutent, le vice-Président Slumber Tsogwane (Botswana) ; le Premier ministre Dr. Moeketsi Majoro (Royaume du Lesotho) ; l’ambassadeur Téte Antonio, ministre des Relations extérieures (Angola) ; Dhoihir Dhoul Kamal, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (Union des Comores) et Richard James Randriamandrato, ministre des Affaires étrangères (Madagascar).

LRP

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