Il vous souviendra que c’est depuis le dimanche 14 août 2022 que nous avons commencé à publier au sujet de cette question….. Et voici la suite…!

En fait, il y avait deux protagonistes de cette affaire de l’alcool, à savoir : le pasteur anglais William Holman Bentley, un missionnaire de la Baptist Missionnary Society ( BMS) et son fils spirituel, le diacre-Trésorier angolais, Ndonzoao Nlenvo.

Aux XIXe siècle, les missionnaires, semble-t-il auraient les mêmes droits et mêmes faveurs que les chefs coutumiers congolais. Ils avaient droit de reçevoir des présents comme les boissons ( vin de palme). Autant on ne pouvait entrer chez les coutumiers mains vides, autant on ne pouvait aller de cette manière chez les missionnaires. Et William Holman Bentley n’avait jamais dérogé à la règle…

En effet, à la mission, se trouvait sur la terrasse du pasteur William un pot en terre cuite dans lequel les visiteurs versaient régulièrement le vin de palme qu’ils avaient apporté.

Tous les fidèles en visite chez le missionnaire se servaient à volonté. Les gens jusqu’aux enfants buvaient sans crainte. Les jeunes gens se donnaient à cœur joie à la consommation de l’alcool. Il y en avait pour tout le monde à la mission.

Voilà qu’un samedi, tout avait basculé et pour toujours !

Retournant d’une visite dans un village voisin où il était allé enseigner l’évangile, le diacre Ndonzoao, après avoir consommé sans modération du vin de palme, chantait à tue-tête sur son chemin vers la maison, alors qu’il devrait passer par la mission.

Le Révérend William Holman Bentley entendit quelqu’un chantait en criant… La voix devenait bruyant au fur et à mesure qu’il s’approchait de la mission…

Grande fut la surprise du missionnaire de constater que le grand chanteur nocturne n’était autre personne que son propre fils spirituel, le diacre Ndonzoao Nlenvo. Il était en parfait état d’ébriété et ivre, marchant en titubant….

A suivre….

Philippe Dephill Lipo