Les violences perpétrées par des groupes rebelles armés sur la population civile des provinces de l’ituri et du Nord-Kivu en République démocratique du Congo sont admissibles et intolérables.
Au total, 396 morts, 151 otages et 50 blessées, et ce, entre le 29 mai et 31 juillet 2022. C’est ce qu’indique un rapport poignant du secrétariat général adjoint en charge des questions juridiques et électorales du parti politique, Rassemblement congolais pour la démocratie /Kisangani mouvement de libération RCD-KML, publié le lundi 22 août 2022.
A travers ce rapport de monitoring sur la situation sécuritaire dans les deux provinces précitées et qui sont d’ailleurs sous l’État de siège, ce parti politique retrace les atrocités contre des populations civiles à Beni, Irumu et Mambasa.
Le document souligne qu’au total, 598 personnes ont été de façon directe des victimes des cas d’atrocités attribuées particulièrement aux ADF et autres groupes armés qui sévissent dans la région.
Le rapport établit encore que dans la même période, 457 maisons ont été incendiées, 29 motos et 12 véhicules brulés.Aussi, souligne-t-il, au total, 34 incursions, 15 embuscades et 10 assassinats attribués à d’autres acteurs autres que les présumés ADF ont été enregistrés.
Le secteur de Beni-Mbau (territoire de Béni) a été le plus touché suivi de celui de Ruenzori, des territoires d’Irumu et de Mambasa en Ituri, faisant un total de 29 entités attaquées dont certaines à maintes reprises.
El Bagalwa