La République démocratique du Congo va disposer dans les tout prochains jours, d’un Guichet Numérique. Un projet allant dans ce sens a été présenté par le ministre du Numérique, Eberande Kolongele, au Conseil des ministres, lors de sa soixante-septième réunion tenue le week-end dernier.
A cette occasion, le ministre du Numérique a rappelé que dans le cadre de l’assainissement du climat des affaires, le gouvernement de la République a adopté au cours de la 10ème réunion du Conseil des ministres du vendredi 02 juillet 2021, les réformes y relatives et a pris l’option de les transformer en assignations spécifiques attribuées à seize (16) ministères réformateurs.
A ce sujet, il a rappelé que le ministère du Numérique a été notifié pour celle qui consiste en la mise en place de l’e-Gouvemement et de l’e-Administration avant la fin du quatrième trimestre de l’année en cours.
Pour ce faire, une Commission permanente dénommée CP-eGov composée des délégués sectoriels des ministères réformateurs, a été instituée au sein du ministère du Numérique par un Arrêté ministériel du 01 novembre 2022 et des travaux sur la maturité des systèmes d’informations ont été amorcés.
A en croire le ministre Eberande, le Guichet Numérique tel que proposé, prend en compte la culture de changement, en favorisant l’esprit collaboratif et l’inclusion numérique au sein des communautés.
Cet outil rendra le numérique accessible à chaque Congolais, selon son rang, et permettra de transmettre les compétences numériques qui pourraient être un levier de son inclusion sociale et économique.
Il a par ailleurs précisé que ce modèle technique proposé par eProseed, est une solution innovante qui prend en compte deux principales composantes, à savoir : une plateforme logicielle intégrée et complète et des infrastructures.
La firme eProseed qui bénéficie du soutien du partenaire financier « Royal Capital », un Fond Souverain des Émirats Arabes Unis, va concevoir et exploiter le Guichet Numérique dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé avec un investissement initial de 130 millions de dollars américains, sans endettement de l’Etat, ni recours à une quelconque garantie souveraine.
José Wakadila