Dans une prise de parole, le mercredi 7 septembre, la Représentante du secrétaire général de l’ONU et cheffe de la Monusco, Mme Bintou Keita, a lâché une phrase qui ne peut rester inaperçue aux yeux de Congolais et ne doit pas les laisser indifférents.
« Nous n’avons rien à perdre en quittant la RDC et d’ailleurs, nous ne voulons plus rester ici », a-t-elle répondu au sujet du départ de la mission onusienne sur sol congolais.
Mise sur pression afin d’accélérer le plan de retrait progressif du territoire national, après les multiples abus commis par les membres de la Monusco, surtout ces derniers jours, cette réponse de Bintou Keita s’apparente à une moquerie.
« Rien à perdre », c’est trop dire quand l’on sait combien coûte cette mission onusienne qui serait la première en termes de financement et la représentante du secrétaire général de l’ONU a vite oublié les paroles tenues par un Haut Responsable de cette mission : « Sans la guerre au Congo pas de travail ».
Plusieurs rapports de l’ONU et ceux des ONG ont souvent pointé les agents et personnels de la Monusco d’être dans les carrés miniers en train de piller les minerais congolais.
Sortie de la bouche d’une Africaine, de surcroit cheffe de la Monusco, qu’attendent encore les Congolais pour comprendre que la République démocratique du Congo fait l’objet d’un vaste complot international et dont l’on fait jouer, de temps à autre, le mauvais rôle aux Africains eux-mêmes pour qu’un jour les tireurs des ficelles puissent leur rejeter la responsabilité. Trouvant leur compte dans le processus de mise en œuvre de ce complot contre la RDC, Bintou Keita, dont peut-être la conscience ne serait pas tranquille, à cause de l’ivresse du lait, sa phrase assassine ne peut étonner personne.
LRP