La pré Cop 27 tenue du 03 au 05 octobre 2022 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, s’est clôturée le mercredi 05 octobre 2022 après trois jours d’intenses travaux.
Et comme le veut la tradition, lors des assises de ce genre, plusieurs communications émanant de différentes organisations, institutions et structures sont lues à l’intention des participants.
Pour le compte des pays de la CEA dont la RDC est membre, c’est l’ambassadeur rwandais en RDC qui en a fait la lecture. Un acte qui n’a pas laissé indifférent certains Congolais et surtout des journalistes de la presse locale.
Accorder l’honneur à ce diplomate rwandais de livrer son message a instantanément suscité des controverses dans l’opinion congolaise, choquée de voir une personnalité rwandaise telle que Vincent Karega, prendre la parole au nom des pays de cette organisation sous-régionale d’Afrique de l’Est dans une activité de haut niveau se tenant sur le sol congolais.
Une certaine opinion voit en tout cas dans cette intervention rwandaise, une confirmation de sa supposée suprématie diplomatique sur les autres pays de la sous-région.
De Congolais présents au Palais du peuple, lieu de la tenue de ladite pré Cop, ont regardé Vincent Kerega de mauvais œil à cause de ses nombreuses déclarations de mauvais goût à l’endroit du pays où il est accrédité.
Notamment concernant la situation sécuritaire gâtée qui prévaut actuellement à l’Est de la RDC impliquant directement le Rwanda, comme soutenant ouvertement les terroristes du M23.
Par contre, une autre opinion estime normale le fait que ce soit Vincent Kerega qui fasse la lecture de la déclaration finale, d’autant plus que son pays, le Rwanda, assure en ce moment le Rapporteur pour le segment CEA.
Si la République Démocratique du Congo aurait toléré qu’il en soit ainsi, ce n’est pas le cas pour la France qui vient de refuser d’accueillir l’ambassadeur russe en France à cause de l’invasion de l’Ukraine par le pays de Poutine, la Russie.
Comment peut-on comprendre cette situation ? Faiblesse de la diplomatie congolaise ou simple coïncidence ?
En tout cas, les amoureux du ballon rond diront : un but marqué à l’étranger compte double.
LRP