Le Réseau des Femmes d’Afrique Francophone pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, RFAD ayant participé aux travaux préparatoires de la Cop 27 de Kinshasa, était monté au créneau pour revendiquer aux pays pollueurs, ce qu’il appelle » le retour utile de l’ascenseur ».
» A tous les pays pollueurs, pays industrialisés exploitant les ressources minières sans substitution, ni penser à l’alternative, laissant les pays d’exploitation dans l’extrême pauvreté, sans usine ou autres unités de transformation de ces minerais, nous disons non ! » , a lancé Madame Élodie Ntamuzinda, Modératrice régionale dudit réseau.
Réunies en Table ronde, les femmes, membres du RFAF/ODD ont regretté le fait que l’environnement et l’avenir de l’humanité toute entière soient le cadet des soucis des pays pollueurs, pays à forte industrialisation.
Se voulant désormais protectrices du monde, ces femmes ont radicalement non « Stop » à l’effondrement de la planète et l’écroulement de la terre. En revanche, elle ont proposé
une autre alternative pour une coopération win win.
Profitant de l’occasion faisant le larron, elles ont réclamé une nouvelle approche qui prône la substitution des minerais de leur biodiversité qui fait respirer le monde sans en avoir des dividendes.
Les minerais quittent l’Afrique en silence pour lui revenir en bruits de bottes…
La femme de l’Afrique francophone s’est également interrogée pourquoi les minerais traversent les frontières bruts et reviennent toujours sous forme d’armes produisant les bruits des bottes et les coups de canon ?
Le RFAF / ODD ont avoué ne plus être en mesure de continuer d’observer le malheur de leurs enfants jusqu’en 2030 pour ensuite évaluer ce qui se fait.
C’est pourquoi elle ont interpellé tous les pays concernés par la pollution et qui se servent des potentialités du continent africain pour leur propre bonheur, les Chefs d’États africains et tous les partenaires pour que chacun, en ce qui le concerne, puisse jouer son rôle pour que le continent africain cesse d’être le dernier dans tous les classements du monde.
Une interpellation tout à fait pertinence d’autant vrai que tout le traverse sans tambour ni trompette, pour lui retourner curieusement sous forme des crépitements de balles.
Ce faisant, la femme africaine francophone prend sa responsabilité en mains pour suivre de très près tous les accords qui seront signés pour que les dividendes soient tirées de toutes les exploitations minières dans le continent.
Ce qui permettrait aux gouvernants, mieux dirigeants des pays, de s’appesantir sur l’extrême pauvreté et le chômage qui rendent hypothétique l’avenir de l’enfant africain condamné à traverser la Méditerranée au péril de sa vie pour rejoindre l’Eldorado construit avec les ressources de son sol et sous-sol de son continent.
A en croire Mme Élodie Ntamuzinda, la femme va jouer son rôle pour suivre toutes ces résolutions qui posent assez souvent des problèmes d’applicabilité et comprendre le pourquoi des promesses non tenues.
Des dangers de la non applicabilité…
Dans leurs interventions, les femmes leaders du RFAD/ODD se sont inquiétées de la suite des assises de Kinshasa qui suscitent beaucoup d’espoir.
Habituées à voir les grandes résolutions rester lettres mortes faute des mesures d’accompagnement, les femmes de l’Afrique francophone ont voulu s’assurer de la mise en œuvre des résolutions issues des travaux préparatoires de la Cop 27.
Une intervenante à cette table ronde a avait affirmé que le monde serait en paix aujourd’hui si et seulement les États respectaient les résolutions des Nations-Unies. Notamment la résolution 13/25.
Ainsi, l’Ukraine et la Russie resteraient-t-elles soeurs, la République Démocratique du Congo vivrait en paix avec ses voisins, particulièrement le Rwanda, sans aucun problème de limite. Et la Monusco serait effectivement là pour rétablir la paix tant recherchée.
Eveline Badika