La République Démocratique du Congo souffre énormément aussi en termes d’infrastructures routières.
Si certaines routes de quelques villes du pays sont à peine entretenues, force est d’admettre que dans le Congo profond, c’est tout simplement le calvaire. Un calvaire qui pousse le congolais lambda à ne pas croire aux discours des politiques.
Et pour s’en convaincre, la route reliant la Ville de Kisangani, chef lieu de la province de la Tshopo à la cité d’Ubundu, est dans un état désolant. Le délabrement du tronçon routier est tel que les gens mettent plus de temps à joindre l’autre bout de la route.
Pourtant c’est la seule voie peu onéreuse actuellement que les commerçants et tierces personnes empruntent pour s’approvisionner en divers produits et marchandises à partir de la province voisine de Maniema.
Des témoignages concordants renseignent que pour une distance de 126 kilomètres ( entre Kisangani et Ubundu), il n’est plus possible comme avant de mettre plus ou moins deux heures de temps à bord d’engins motorisée ( véhicules et motos),
De nos jours, les voyages duren en moyenne t entre 15 heures par moto et 48 heures par véhicule. Et ce, sans compter des dangers éventuels pouvant surgir brusquement à cause de l’insécurité à certains endroits isolés des habitations..
En fait, le train qui desservait autrefois la ligne Kisangani – Ubundu n’en peut plus aujourd’hui à cause de la vétusté du matériel. Aussi de l’état du chemin de fer nécessitant sa réhabilitation.
Henry Morton Stanley, fondateur de la ville de l’ex Stanleyville devenue Kisangani, n’avait-t-il pas réellement raison d’affirmer que sans le train, la Congo n’était pas un pays ?
Philippe Dephill Lipo