Une mère kényane, qui avait eu un bébé deux mois auparavant avant de quitter son pays pour l’Arabie Saoudite, venait de faire des révélations choquantes.
Elle affirme que son employeur, saoudien de nationalité, l’a forcée d’allaiter ses chiots, lorsqu’il a réalisé qu’elle pouvait allaiter.
Là où le bât blesse, c’est que
pendant qu’elle exécutait ce devoir dégradant, son employeur a pris une vidéo écœurante d’elle
Cet incident affligeant avait eu lieu en Arabie Saoudite quand cette femme kenyane, mère de famille, avait laissé les siens au pays pour partir travailler à étranger.
Suite à ce fait scandaleux, Francis Atwoli, secrétaire général de l’Organisation centrale des syndicats du Kenya (COTU), a appelé le gouvernement du nouveau président élu, William Ruto, à interdire toutes les agences de placement qui supervisent la migration des travailleurs kenyans vers l’Arabie saoudite.
« C’est de l’esclavage indirect, je veux faire appel à notre gouvernement pour qu’il agisse comme l’a fait le gouvernement du président Kibaki sous Phylis Kandie. Elle a interdit toutes les agences d’emploi au Kenya. Que cette question soit plutôt géré de gouvernement à gouvernement. Laisser le Kenya négocier avec l’Arabie saoudite sur les termes et conditions de service… afin que notre peuple puisse avoir des emplois décents et non un travail d’allaitement de chiens », a-t-il déclaré.
Et de renchéri que les actions inhumaines observées en Arabie saoudite privent les Kényans de leur dignité et de leur respect. C’est ainsi qu’il propose au gouvernement kenyan d’interdire les agences de placement qui supervisent la migration des travailleurs kenyans vers l’Arabie saoudite.
« Cela nous prive de notre propre citoyenneté en tant que Kenyans originaires d’un pays libre et indépendant », a encore regretté Atwoli qui préconise à ce que le gouvernement de son pays revoie les questions liées à l’emploi à l’extérieur, comme le préconise l’Organisation internationale du travail.
Pour Atwoli, il vaudrait mieux que ses compatriotes restent tels qu’ils sont au lieu de perdre leur dignité tout en qualifiant le travail comme celui d’allaiter des chiens des actions d’esclavage indirect.
Plusieurs africaines se rendent en Asie pour exécuter des travaux souvent non convenus avec des agences de placements.
Allaiter les chiens, devenir esclaves sexuels, … Plusieurs de ces jeunes filles et femmes africaines souffrent souvent en silence dans ces pays là où le respect de la dignité est bafoué.
Pire encore, quelques unes depuis qu’elles ont quitté leurs terres ancestrales négro-africaines n’ont plus fait signe de vie.
Philippe Dephill Lipo