Kinshasa : A travers une tournée de presse, le Japon évalue ses réalisations

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Accompagnée de quelques journalistes représentants des médias locaux, l’ambassade du Japon à Kinshasa, a organisé une tournée de presse pour évaluer ses différentes réalisations à travers la ville de Kinshasa, dans le cadre de l’aide aux microprojets locaux (APL), en vue d’évaluer le niveau d’appropriation par les bénéficiaires. Parmi les unités visitées mardi 25 octobre 2022, figurent la nouvelle pédiatrie au sein du centre hospitalier Dr. Yanga, l’Ecole primaire Sanza 3 au quartier Agricole, l’INPP (Institut national de préparation professionnelle), l’INPSS (Institut national pilote des sciences de santé) et le centre sportif de judo.

Au centre hospitalier Dr. Yanga, l’apport de l’ambassade du Japon est qualifié de providentiel. A en croire Dr, Jean Jacques Yanga qui a pris la relève de cette structure, cet apport leur a permis d’avoir une unité de pédiatrie qui constitue une réalisation capitale, surtout que ce centre hospitalier dispose non seulement d’une maternité, mais il est également gynéco-obstétrique. Ce qui signifie que la mère et l’enfant sont extrêmement liés. « Nous prenions en charge la mère, mais il n’existait aucune rubrique pour prendre en charge l’enfant. Ce fut donc un grand besoin que l’ambassade du Japon a réalisé, en prenant en charge la construction et l’équipement de ladite pédiatrie », a-t-il expliqué.

Selon lui, l’ambassade du Japon leur a fait un véritable don, surtout au regard des difficultés qu’encourent les PME (Petites et moyennes entreprises) pour mobiliser les fonds. Aussi a-t-il émis le souhait de voir le Japon intervenir davantage dans la santé de la reproduction. « Nous avons surtout besoin d’un centre de fécondation in vitro, pour la simple raison que les femmes rencontres plusieurs problèmes pour concevoir. A ce sujet très limité avec les explorations et les techniques pour traiter les femmes. D’où le besoin de disposer les techniques in vitro qui est aujourd’hui en Afrique, surtout pour acquérir les matériels, à notre qualité des PME. D’où notre S.O.S pour que le Japon puisse nous accompagner dans ce projet », a conclu Dr. Jean-Jacques Yanga.

A l’Ecole primaire Sanza 3 située au quartier Agricole dans la commune de Limete, le directeur qui s’est fait entourer de quelques collaborateurs, a brièvement décrit cette infrastructure scolaire qui contient douze (12) classes, dont six (6) fonctionnent dans l’avant-midi et les six (6) dans l’après-midi. « C’est une grande joie parce que lorsque j’étais engagé comme directeur, je n’avais pas de bâtiment. Je travaillais plutôt ensemble avec une école maternelle, ce qui contraint de toujours travailler dans les après-midis. L’apport de l’ambassade du Japon nous a réjouis, car aujourd’hui, nous disposons d’un bâtiment propre à nous. Ce qui fait la fierté de notre école qui regorge à ce jour, près de 585 élèves », a dit le directeur, soulignant que cet apport du Japon a un impact considérable non seulement pour les élèves environnants, mais également ceux qui d’autres milieux de l ville-province de Kinshasa.

Il a émis le vœu de voir le Japon élargir l’assiette de la coopération surtout qu’actuellement, la toiture des écoles primaires Sanza 1 et 2, a été emporté par la pluie. Ce qui rend difficile la poursuite normale du programme scolaire. « Quand il pleut, tous les élèves sont dans l’impasse », a-t-il affirmé, soulignant que l’apport du Japon doit atteindre aussi le niveau secondaire.

A l’Institut national pilote des sciences de santé (INPSS), le Dg Baruani d’abord loué l’amitié entre le peuple japonais et le peuple congolais, à travers cette œuvre grandiose construite depuis 2013 en faveur de la jeunesse congolaise. « C’est la plus grande école de formation des professionnels de santé du niveau secondaire à travers le pays avec cinq (5) filières à savoir les assistants en pharmacie, les techniciens d’assainissement, les techniciens de laboratoire, les accoucheuses et les infirmiers », a-t-il dit, renseignant que les bénéficiaires de cette œuvre sont les peuples congolais. « Nous formons l’élite et que les bénéficiaires de la formation sont compétitifs sur terrain. Chaque année, nous avons des appels d’offres sur trois filières dont l’assistant en pharmacie, les techniciens d’assainissement et les techniciens de laboratoire. Nos fruits sont effectivement engagés dès qu’ils sortent d’ci. Ce qui rend notre satisfaction totale »

Parlant des perspectives à l’INPSS, directeur Baruani envisage la construction des aires de jeu, notamment les terrains de tennis et de basket pour la jeunesse et renouveler la peinture. Par rapport à l’enseignement, l’INPSS est au niveau de l’approche par compétence, une formation basée sur les acquis des apprenants. Il faudra également renforcer la compétence des apprenants ainsi que des formateurs (facilitateurs), mieux de tout le personnel et faire en sorte que le service de mantainance puisse tourner. « Nous devons prendre en charge le volet de la maintenance, une manière de nous autoadministrer et de nous autogérer, surtout que dans les clauses, il a été dit que la maintenance et le fonctionnement revient au gouvernement congolais. Nous faisons de notre mieux pour gérer cette œuvrer, afin de la pérenniser », a-t-il dit. Et de poursuivre : « S’il arrivait que ce genre de coopération pouvait se poursuivre dans le cadre matériel et financier, nous allons plus l’orienter vers la maintenance, l’entretien et la pérennisation de cette œuvre.

José Wakadila

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