La promotrice du Complexe scolaire d’Elite Maman Fanny Mutamba a dĂ©cidĂ© de fermer dĂ©finitivement les portes de son Ă©cole, situĂ©e sur la route Nganda Sese Ă 100 mètres de l’hĂ´pital :  » Initiative Plus de maman Olive Lembe Kabila » dans la commune de la N’Sele.
Les parents traumatisés demandent au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi de trouver des solutions adéquates face à cette situation qui a troublé la quiétude et a bafoué un des droits fondamentaux des enfants à savoir : d’étudier.
Pour la petite histoire, juste derrière l’Ă©cole, il y a une source d’eau naturelle et lorsqu’il pleut, les eaux se versent dans un tout petit caniveau construit par des sacs de sable pour finir chez son voisin d’en face. VoilĂ , un beau jour, le voisin de Complexe scolaire d’Elite Maman Fanny, va se dĂ©cider de clĂ´turer sa parcelle. Avec la puissance de la source et les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur la ville de Kinshasa, la rue sera inondĂ©e, malheureusement Ă©galement l’Ă©cole aussi.
Cette inondation de la route ainsi de la cour de l’établissement scolaire (Voir la photo) n’a pas permis aux Ă©lèves de continuer Ă frĂ©quenter l’Ă©cole. Ils sont restĂ©s Ă la maison.
Deux semaines après, avec l’insistance des parents, la direction en collaboration avec le comitĂ© des parents, a rĂ©uni tous les membres afin de trouver une solution Ă ce problème. Parmi les recommandations formulĂ©es, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de saisir le bourgmestre de la commune de N’sele pour obtenir l’autorisation Ă l’Ă©cole de construire un caniveau.
DĂ©terminĂ©s pour la cause des enfants, l’autoritĂ© municipale a remis le document autorisant les travaux de construction du caniveau. A la troisième semaine et demi d’absence des cours et Ă la grande surprise des parents, la promotrice a refusĂ© catĂ©goriquement la rĂ©ouverture de l’Ă©cole et a dĂ©cidĂ© de fermer dĂ©finitivement les portes de son Ă©cole. La Sous-PROVED a Ă©tĂ© Ă©galement saisi de l’affaire, mais sa dĂ©marche pour la reprise des cours Ă©tait sans succès.
Face Ă cette situation alarmante qui touche directement les droits des enfants, les parents demandent au ministre de l’EPST de tirer cette situation au clair. Car elle met en pĂ©ril la vie de plus de 400 Ă©lèves.
Pour une mère d’un Ă©lève, Mme Florence, personne n’est au-dessus de la loi. Elle sollicitĂ© l’intervention de l’autoritĂ© de tutelle dans l’affaire pour faire respecter la loi.
Très fâchĂ©, M. Roger Mbalya se demande si de telle dĂ©cision peut se prendre subitement sans consulter les partenaires qui sont les parents ni la hiĂ©rarchie. Car l’Ă©cole fonctionne dans une communautĂ© supposĂ©e ĂŞtre publique. Elle a droit de respecter les règles.
Dossier Ă suivre.
Bibiche Mungungu