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Amélioration de la situation de la sécurité alimentaire de la femme et des enfants: La FAO et le ministère du Genre lancent le Projet Appui à l’élaboration de la Stratégie nationale sur l’autonomisation économique des Femmes dans l’agriculture en RDC

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L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), en collaboration avec le Ministère du Genre, Famille et Enfant, ont mis en place un projet commun pour améliorer la situation de la sécurité alimentaire de la femme et des enfants.


Ce projet est intitulé « Appui à l’élaboration de la Stratégie nationale sur l’autonomisation économique des Femmes dans l’agriculture en République démocratique du Congo »


Il a été lancé officiellement dans un atelier organisé jeudi 12 janvier 2023 à Sultani hôtel, situé dans la commune de la Gombe. Ce projet vise un accompagnement technique et financier, en vue de mettre en place une Stratégie nationale de l’autonomisation économique des femmes dans le secteur agricole en RDC.


Dans son mot de circonstance, Madame Marie Musifu Bougain, cheffe de projet/experte du Genre à la Fao/RDC, a précisé que la femme constitue une force économique incontournable et pleine de ressources et que, les femmes congolaises sont buttées au problème d’accès à la terre, ne favorisant que les hommes à occuper des terres par rapports aux femmes, en dehors des difficultés qu’elles éprouvent à l’accès aux semences des bases.


Elle a ensuite rappelé qu’en RDC, les femmes représentent plus de 70% de la main-d’œuvre agricole et contribuent aux revenus familiaux et à la croissance de la communauté.


Deux résultats sont attendus à l’issue des travaux de cet atelier entre autres, la possession d’un document stratégique et le renforcement des capacités de partenaires techniques, dans la collecte de données.


Prenant la parole au nom du ministre du Genre, Famille et Enfant, Madame Esther Kamwanya, Secrétaire générale au sein de ce ministère, a rendu hommage au président de la république, Félix Tshisekedi et au Premier ministre Sama Lukonde, avant de rappeler l’importance de ce projet :

« … Le ministère du Genre, Famille et Enfant, dans le cadre de la mission qui lui est confiée, de promouvoir l’égalité des sexes et de protéger les droits des femmes, a pensé que les femmes étant majoritaire dans l’agriculture et surtout vivant dans l’agriculture, notamment dans les zones rurales, ont besoin d’un outil spécial qui s’appelle stratégie dans l’agriculture, pour permettre à tous les intervenants dans ce secteur, de pouvoir suivre les orientations pour améliorer les conditions des vies des femmes… », a-t-elle dit.


A son tour, M. Nourou Tall Macki, Représentant a.i de la FAO en RD Congo, a rappelé que son institution va toujours s’engager à accompagner le ministère du Genre, Famille et Enfant :  » La FAO s’engage à accompagner le ministère du Genre, Famille et Enfant, afin de doter la RDC d’un outil qui permettra aux femmes congolaises, de contribuer non seulement à l’amélioration de la situation de la sécurité alimentaire de leurs familles respectives, mais surtout de contribuer à lutter contre la pauvreté dans le pays ».


Il s’est par ailleurs réjouit de la collaboration harmonieuse et fructueuse entre la FAO et le ministère du Genre, Famille et Enfant, avant de remercier le leadership de Madame la ministre, sans lequel les travaux de cet atelier n’allaient pas se tenir.


Et de poursuivre :  » Un autre défi à relever est lié au développement de la chaîne de valeurs qui exige que la femme ne puisse pas traîner au marché hasardeux, en attendant des clients qui payeront au comptant, mais plutôt que la femme transformatrice signe des contrats de livraison sûre auprès des supers marchés ou des abonnés qui sont dans le système d’inclusion bancaire ou digital. »


M. Nourou Tall a également épinglé les problèmes liés à la transformation et commercialisation des produits agricoles, motivés par les faits que les équipements de technologies appropriées en agroalimentation, exigent une formation adéquate pour la manipulation de ces machines-outils, tels que le moulin, presse huile et presse amidon ainsi que des fours divers de panification et pâtisserie, les matériels de charcuterie et de divers emballages étiquetés.


Il enfin regretté le fait que les produits sont souvent évacués par des femmes à pied ou à vélo, sur de longues distances, avec des conséquences notables sur leur présentation et leur qualité et l’avarie. Selon lui, les pertes de production sont aussi liées au faible niveau de prise en charge post-récolte, suite à la quasi-inexistence des infrastructures de conditionnement et de stockage.

José Wakadila et Science Kinkobo

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