L’insécurité continue de sévir dans la commune de Makala, devenu depuis un moment, la municipalité la plus redoutée en termes du banditisme urbain. Cette fois-ci, ce sont les policiers en uniforme qui ont donné gratuitement la mort à cette jeune dame non autrement identifiée.

En effet, après avoir reçu un coup de fil de son mari, mieux le père de son enfant aux environs de 22h, la victime qui réside sur l’avenue Mawanga dans la même commune, est tombée dans une embuscade des policiers en patrouille, qui lui ont son téléphone portable.

Ces derniers l’ont interpellé ensemble avec une autre jeune fille non autrement identifiée sur l’avenue Feshi. Celle-ci ayant versé quelque chose en guise de pot de vin, a été vite relâché.

Par contre, ces policiers ont entrainé leur proie au milieu de l’avenue Feshi, où une chaude discussion a été engagée , la victime voulant à tout prix récupérer son portable.

Selon les premiers témoignages recueillis aux alentours de l’endroit où s’est produit le drame, la victime a d’abord essuyé un coup de baillonnette sur les cotes.

Tenace, elle n’a pas voulu lâcher prise. Les discussions se sont poursuivies jusqu’à ce qu’un policier lui a tiré une balle la jambe.

Affaiblie, la victime s’est efforcée jusqu’à atteindre une parcelle sur la même avenue Feshi, où elle a décliné son adresse de Mawanga, peu avant de rendre l’âme.

Les assaillants ont tiré deux coups de balles en l’air en guise de sommation avant de disparaitre dans la nature.

Dieu seul sait quels crimes ils sont allés commettre de nouveau là où ils sont partis.
Au moment où nous couchons ces lignes, toute la population environnante se trouve dans l’émoi ; tandis que le corps de la défunte est gardée à la morgue de l’hôpital ex-Maman Bobi Ladawa dans la commune de Ngaba.

Ce énième débordement des éléments de la police nationale congolaise, relance le débat non seulement sur le recrutement, mais aussi sur la professionnalisation de la police congolaise dont la plupart des éléments sont des incontrôlés.

Ce drame relance également la question sur les enquêtes qui n’aboutissent jamais en RDC, afin de châtier les assassins et les mettre hors d’état de nuire.

J.W