Ouganda : Moseveni va-t-il en guerre contre les droits des homosexuels dans son pays. Explications.

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Refusant de faire du monde entier un autre Sodome et Gomorrhe, le parlement ouganda avait déjà adopté depuis mi-Novembre 2013 une loi durcissant la répression de l’homosexualité à travers tout le territoire national.

En Février 2004, après avoir assez hésité, le président ougandais Yoweri Kagutta avait fini par publier au grand mécontentement des défenseurs des droits de l’homme.

Depuis, le chef de l’État ougandais n’a cessé de mettre en garde ceux qui sont derrière les campagnes soutenant les droits des LGBTQ dans son pays. Museveni qualifie ces lois là de non sens. Une grande satisfaction pour des confessions religieuses.

‘ N’apportez plus ces bêtises ici ( l’homosexualité Ouganda) a-t-il déclaré le jeudi 19 janvier 2023 lors d’une cérémonie de remise des diplômes au National Defence College.

Moseveni s’en va-t-en guerre contre la promotion des droits des LBTQ en dépit des avertissements de la communauté internationale.

Par ailleurs, le successeur de Idi Amin Dada au pouvoir depuis 1985 dît avoir affiché son contentent et sa grande joie en assistant à une cérémonie aux Etats Unis d’Amérique où ces genres de questions n’ont jamais été débattues. Et où les droits des homosexuels n’ont jamais été abordées.

Quoi qu’il en soit, cette loi violente anti gay demeure un sujet de grandes controverse en Ouganda. D’un côté les groupes de pressions religieuses savourent la Victoire qui durcit l’arsenal législatif en place dans le pays . De l’autre côté, c’est la consternation des militants des droits de l’homme.

Ces derniers estiment que les sanctions applicables à certaines formes des relations sexuelles consentants entre adultes restreigneraient des droits liés à la vie privée, à la vie familiale et à l’égalité pourtant protégés par la constitution du pays.

Et de croire que la répression violente de l’homosexualité en Ouganda violeraient les droits à la liberté d’associations et d’expression.

En République Démocratique du Congo, une telle matière, à la fois sensible et complexe, n’a jamais été évoquée au Parlement d’un pays attaché fortement aux valeurs divines à cause d’un grand nombre de croyants.

Philippe Dephill Lipo

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