Drame à Kinshasa ! Un policier identifié comme Augus Kayembe s’est donné la mort après avoir fusillé sa compagne et trois de ses enfants. L’événement malheureux s’était produit dans la nuit du Lundi 30 janvier 2023 au quartier Bibwa dans la commune de la N’sele où le couple a élu domicile.
Des témoignages anonymes rapportent que le fusillade s’est produit alors que l’homme et la femme tous des policiers avaient engagé une dispute bruyante dans leur chambre à coucher. Les causes de leurs débats houleux étaient connues par eux-mêmes.
Non content sans doute de leurs échanges, Augus Kayembe va tout simplement recourir à son arme pour mettre fin à l’existence sur cette terre des hommes de sa compagne, Bibiche Masalu avec qui il vivait en union libre.
Le crépitement de l’arme avaient alerté les grands enfants de la femme issus d’une union conjugale antérieure. Ces derniers se trouvaient dans leurs chambres respectives.
Curieuse de savoir ce qui se passait exactement, la fille aînée était sortie précipitamment de sa chambre. Mais elle fut tuée à bout portant pour celui qu’elle appelait ‘ Papa. qui était dans tous ses états.
Nathan, la vingtaine révolue, en allant au secours de sa sœur effondrée sur le sol, recevra à son tour une balle dans la tête. Le garçon mourut sur le champs.
Décidé à en finir avec la progéniture de sa concubine, ce policier Auguy Kayembe va s’introduire dans la chambre des enfants et tuer la fille cadette profondément endormie à coup de baïonnette.
Puis le tour de l’homme en uniforme terrifié certes par le spectacle devant ses yeux de se donner la mort.
Prosper la vingtaine d’années est l’unique enfant restant de sa mère qui s’en était sorti vivant de ce fusillade.
D’autres témoignages font état que le policier meurtrier un sujet rwandais qui utilise un nom luba (Augus Kayembe) pour cacher ses origines rwandaises.
Parmi les enfants de Bibiche tués, la fille était à la fin de son cursus de médecine alors que le garçon Nathan était Licencié en Droit et avait d’ailleurs réussi au test pour la Magistrature.
Alors que toutes les dépouilles mortelles sont gardées dans une morgue de la place, des enquêtes sont en cours pour tenter de comprendre le mobile de cette tuerie en série
Affaire à suivre
Philippe Dephill Lipo