Les Chefs d’Etat et de gouvernements de la Sadc ont passé en revue la situation sécuritaire dans la
partie orientale de la République Démocratique du Congo.
Une Réunion extraordinaire du Sommet de la Troïka qui a donné la parole aux pays membres qui ont tous condamné la recrudescence de l’agression à l’Est de la RDC de s’exprimer.
De la bouche du Secrétaire exécutif de l’organe, ces assises ont pour but de témoigner la volonté de la recherche de la paix dans la région.
Pour Hage Geingob, Président de la République de Namibie et président de l’organe pense que le temps est arrivé pour mettre en place des stratégies afin de trouver des solutions durables aux défis sécuritaires et économiques dans l’Est de la RDC. Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président en exercice de la Sadc s’est invité à travers une intervention virtuelle à cette réunion abordant l’épineuse question de l’Est.
Le Chef de l’Etat a demandé à ses homologues plus de solidarité, car la situation sécuritaire à l’Est est très grave. C’est un drame humanitaire,- a -t- il démontré.
Il sied de signaler que la RDC est engagée dans le processus électoral depuis le 24 décembre 2022. Dans deux semaines qui sui suivent, elle va procéder à l’enrôlement et à l’identification des électeurs dans cette partie du pays.
L’ instabilité dans cette partie du pays empêche la Ceni de travailler convenablement et la population de s’enrôler à cause de cette situation de l’insécurité.
Présente dans la réunion l’Afrique du Sud à travers son Président Ramafoza, qui a félicité les Nations Unies pour la prolongation du mandat de la Monusco et a demandé aussi à l’Union Africaine de jouer pleinement son rôle.
Dans la salle, on a noté la présence de la délégation de la RDC conduite par le Représentant du Chef de l’Etat, le vpm ,ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula Apala pen’Apala qui a insisté pour que la décision qui sera prise dans cette réunion soit claire et sans ambiguïté. Il a rappeler à l’assistance qu’il ne faut pas mettre en place un nouveau plan de paix, il faut plutôt appliquer celui qui existe déjà.
La cessation des hostilités et le retrait sans délai des troupes rwandaises sous couvert du M23 des territoires occupés sont la condition sine quanone pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC.
Bibiche Mungungu