Dans un communiqué de presse: La VSV affirme que la radio Top Congo mérite le soutien de la population et de tous les défenseurs des droits de l’homme

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Dans un communiqué parvenu à la presse, la Voix des Sans pour les droits de l’Homme (VSV) dénonce et condamne avec force, l’interdiction de diffusion de la Radio Top Congo FM dans les zones sous contrôle du M23, notamment le territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu, sous prétexte qu’elle serait « un média de haine ».


Pour la VSV, cette décision liberticide prive déjà injustement la population de Rutshuru de son droit à l’information, sur ce qui se passe en RDCongo et ailleurs en Afrique et dans le monde. « La violation par le M23 du droit à l’information de la population vient malheureusement allonger la liste des violations des droits humains commises par ce Mouvement terroriste sans compter les graves violations des droits humains qu’il ne cesse de perpétrer dans les territoires illégalement et illégitimement sous son contrôle », peut-on lire dans ce communiqué daté du 16 février 2023.


Dans ce document, la VSV dit apporter son soutien à la Radio Top Congo FM qui n’est pas un média de haine. Aussi invite-t-elle Top Congo FM, à poursuivre son travail comme d’habitude, de manière professionnelle pour contribuer au respect en RDCongo, du droit à l’information des congolaises et des congolais.


Pour la VSV, le M23 qui accuse faussement cette radio de média de haine, doit compter à son actif, comme l’opinion publique nationale et internationale le sait, des radios communautaires saccagées ou interdites de fonctionner, des journalistes menacés et certains contraints de quitter leurs milieux de vie et de travail, des déplacements forcés des populations dont des enfants, des femmes enceintes, des vieillards, des personnes avec handicap et des malades contraints à l’errance, des massacres des populations, des pillages des ressources et d’autres biens,…


La VSV saisit cette occasion pour rappeler aux autorités congolaises et à la Communauté internationale éprise de paix, de justice et du respect des droits humains, qu’il est plus que temps de mettre fin aux souffrances indicibles de la population congolaise en général et celle vivant dans la partie Est de la RDC en particulier.


Par ailleurs, la VSV soutient le départ de la RDCongo de toutes les troupes de l’EAC (Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est), si elles ne peuvent observer un mandat offensif pour contribuer à la fin de l’aventure du M23, aventure au bilan sombre en matière de respect des droits humains.


De même, la VSV espère que les autorités congolaises vont s’opposer à la récente répartition en termes de plan de déploiement entre troupes présentes et à venir de l’EAC en RDCongo, de certains espaces de la province du Nord-Kivu faite par les Chefs d’Etat- Major des Armées des pays de l’EAC, à l’issue de leur réunion du 09 février 2023 tenue à Nairobi au Kenya. « Selon ce plan, le Burundi va se déployer à Sake, Kirolirwe et Kitshanga. Le Kenya va se déployer à Kibumba, Rumangabo, Tongo et Kishishe. L’Ouganda va se déployer à Bunagana, Kiwanja, Rutshuru et la région de Mabenga. Enfin, le Sud Soudan va se déployer à Rumangabo avec le contingent kenyan », dénonce le communiqué de la VSV.


Face à cette situation, la VSV appelle les autorités congolaises à demeurer vigilantes et fermes, en tirant toutes les conséquences pour l’intérêt supérieur de la RDCongo, « sinon cette répartition pourrait déclencher le début du processus de balkanisation », alerte encore cette Ong de défense des droits de l’homme dans son communiqué.
J.W

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