Dans le cadre de la préparation de la mise en œuvre du Projet d’Appui à la Connectivité et au Transport (PACT), la cellule des infrastructures, qui est un organe technique du ministère des infrastructures et travaux publics, a organisé, vendredi 24 janvier, un atelier de consultation des parties prenantes pour l’élaboration du plan de la gestion de la biodiversité.
Cet atelier qui a réuni les experts du ministère de l’environnement, de l’agriculture, les acteurs de la société civile et les experts environnementaux a été lancé par le Secrétaire Général du ministère des infrastructures et travaux publics, Kochi Gimeya Georges, représentant le ministre de tutelle.
Dans son mot, Kochi Gimeya Georges a rappelé que le projet PACT a été initié par le Gouvernement et financé avec l’appui de la Banque Mondiale. Les accords de crédit et de don correspondant d’un montant total de 500 millions USD ont été signés le 11 novembre 2021.
« Le PACT est un projet routier de grande envergure et vise principalement le bitumage d’un linéaire de plus au moins 440 km sur la RN2 qui constitue l’un de principaux maillons manquants des Corridors de développement qui relient l’Est à l’Ouest de la RD Congo », a-t-il fait savoir.
D’après le Secrétaire Général aux infrastructures et travaux publics, ce projet est né de la suite du dialogue entre la Banque Mondiale et les autorités congolaises sur l’approche des interventions dans le secteur routier de transport et communication en général, après les enseignements tirés du Projet Pro-Routes (Projet de réouverture et d’Entretien des Routes hautement prioritaires) qui a été clôturé en juin 2020.
Ce projet vise notamment à établir la connexion terrestre et numérique entre le centre et l’Est du pays. Dans sa première phase, le projet intervient dans trois secteurs: routier, aérien et numérique. Au-delà des investissements dans la construction des infrastructures, le projet vise également à améliorer la transparence et la gouvernance dans les secteurs des transports et des télécommunications.
Au cours de cet atelier, le Secrétaire Général aux infrastructures et travaux publics a indiqué que l’amélioration de la connectivité routière peut avoir des incidences sur la biodiversité.
A la lumière de deux études d’impact environnemental et social (EIES) réalisées pour les sous-projets des travaux de bitumage des tronçons routiers Mbuji Mayi – Kabinda (150 km); Kabinda-Mbanga (130 km) et Butembo-KanyaBayonga (160 km), la zone du projet compte environ 61 espèces de faune et de flore en danger ou menacées d’extinction dans un rayon de 50 km de la route.
Il convient de retenir que, la zone du projet traverse quatre zones protégées sur un rayon de 50 km.
Pour clore son intervention , Kochi Gimeya Georges a appelé les participants à travailler avec assiduité et technicité pour que les résultats des échanges et discussions qui sortiront de cet Atelier puissent répondre aux exigences de la NES 6 (Préservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles biologiques) et enrichir le chapitre 8 sur la consultation du public, conformément à la NES 08 de la Banque mondiale.
Le coordonnateur de la cellule infrastructures qui a présidé la suite de ces travaux, a tout d’abord présenté ce projet, qui est d’une importance vitale pour la RDC, aux participants avant de lancer les travaux en commission.
Les différentes commissions devraient apporter des propositions pour enrichir ce projet en vue de sa mise en œuvre.
M.M/LRP