Au cours du point de presse qu’il a animé vendredi 24 février 2023 dans la salle de réunion de la représentation de la FAO, sur Batetela, boulevard du 30 juin, sur l’évolution du projet PIREDD/Équateur (Programme intégré REDD Équateur), M. Aristide Ongone Obame, Représentant-résident de cette agence du système des nations unies en RDC, a donné des éclaircissements à la population, sur les modalités de paiement des services environnementaux.
Aristide Ongone explique que, c’est un paiement unique qui s’effectue seulement dès que le résultat est atteint. Si le résultat n’est pas atteint, le paiement n’est pas justifié.
A en croire le Représentant de la FAO en RDC, il a été nécessaire d’expliquer à tout le monde, ce qui veut dire les pains des services environnementaux (PES).
» Ce paiement qui parfois, n’est pas toujours bien compris, n’est pas un salaire qu’il faut attendre chaque fin du mois. C’est plutôt un paiement unique « , a fait savoir M. Aristide Ongone.
Et de poursuivre : » … Dans le cadre de ce projet, nous le faisons avec les populations bénéficiaires, c’est-à-dire que nous nous mettons d’accord sur un résultat à atteindre. Soit par la plantation des arbres, soit autre chose pendant un large temps bien donné, et nous nous mettons d’accord sur les résultats attendus. Quand ce résultat est atteint, on procède à ce qu’on appelle un paiement des services environnementaux (PES). Il peut arriver que le résultat n’est pas atteint. A ce moment, le paiement n’est pas justifié « , a t-il précisé.
Pour la FAO poursuit-il, le premier et deuxième paiements ont été déjà effectués, mais le troisième sera fait par cette agence du système des nations unies pendant la première semaine du mois de mars prochain ; tandis que le dernier paiement interviendra juste avant la fin dudit projet.
Quid du programme PIREDD/Équateur ?
Selon M. Aristide Ongone, le Programme intégré REDD Equateur ou PIREDD/Equateur, est un projet financé par le FONAREDD (Fonds national REDD+) et mis en œuvre par la FAO et le WWF.
L’objectif général de ce programme est d’adresser les moteurs de déforestation et de promouvoir un développement résilient, basé sur les moyens locaux de subsistance de six secteurs pilotes et périphérie de la ville de Mbandaka, dans la province de l’Equateur.
Il vise notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) due à la déforestation et dégradation des forets.
Débuté depuis le mois de novembre 2019 à travers six composantes de mise en œuvre à savoir Gouvernance, Aménagement du territoire, Planification familiale/Démographie, Agriculture, Foresterie et Énergie, le projet PIREDD/Équateur prendra fin au mois d’août 2023.
José Wakadila et Science Kinkobo