Une vingtaine des activistes des droits humains ont été outillés pendant trois jours à une formation webinaire sur la gestion responsable de la communication dans les réseaux sociaux.
Selon la formatrice Grâce Israëlla KANGUNDU, experte en communication des médias sociaux, cette formation en webinaire concernait les membres du réseau de protection des droits humains évoluant dans six provinces de la RDC (Kinshasa, Haut Katanga, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Kasaï -Central et Kasaï Oriental.
L’objectif de ces assises d’apprentissage était d’améliorer les techniques de communication des organisations membres des réseaux de protection afin de les amener à une publication responsable des informations dans les réseaux sociaux.
« Ces informations contribuent au Plaidoyer à soumettre auprès des autorités-administratives pour l’amélioration des droits humains », a indiqué Grâce Israëlla KANGUNDU.
Au cours de ces assises, les participants ont appris les stratégies d’utilisation des 7 canaux de communication dans les médias.
Pour la formatrice, les réseaux sociaux sont aujourd’hui des instruments marketing de poids pour les entreprises. Elle a renchérit que ces derniers apportent des grandes opportunités et permettent une communication de manière rapide à moindres frais afin promouvoir l’image de l’ONGD tout en créant des liens de proximité avec ses lecteurs.
Dans la vie pratique, les participants ont reconnu l’utilisation des quatre canaux de communication au sein de leurs ONG. (WhatsApp, E-mail, Facebook et Twitter).
Mais aussi, la Présidente de l’ACOFEPE, formatrice de ces sessions webinaire a suggéré aux participants à intégrer dans leurs stratégies de communication les réseaux sociaux » Tic Toc et la création d’un site web »
Pour Mme Grace Israëlla, posséder un site web permet de crédibiliser son organisation vis-à-vis des partenaires techniques et financières et permet de vendre ses projets ainsi que rendre visible toutes les activités réalisées par l’organisation.
« Le site internet est le reflet de la formation, est le reflet de votre organisation », a fait savoir Mme Grâce Israëlla KANGUNDU.
Sur ce, la formatrice du Centre Carter a demandé aux responsables des ONGD à se servir des réseaux sociaux pour renforcer leur image de marque, gagner en visibilité, se connecter avec leur cible, optimiser la relation entre l’émetteur et le récepteur ainsi que des liens avec des particuliers ou des partenaires
A l’issue de cette formation, certains défenseurs des droits humains ont ouvert des nouveaux comptes sur Twitter et ont promis d’amorcer les procédures d’ouverture d’un site web.
Cette formation avait connu l’appui technique du Centre Carter à travers son programme Maison des Droits de l’homme (MDH).
Près d’une vingtaine d’organisations avaient pris part à ces sessions de formation. Il s’agit du Centre de Recherche sur l’environnement, la démocratie et les droits de l’homme (CREDDHO); Carrefour des Femmes de l’Action Lève-toi et brille (CAFEM); « Avocat des droits de l’homme (ADH); Réseau associatif pour la psychologie intégrale (RAPI); « RIADH »; Lucha; « AROM-APN »; « AMEN »; « GADHOP »; « COJEC-RDC », etc.
Grâce Israëlla KANGUNDU