Les échéances électorales prévues en décembre 2023 arrivent à grands pas. Et tout bouge déjà au sein de la classe politique congolaise pour les élections présidentielles prévues à la fin de l’année en cours si on s’en tient au calendrier de la Ceni.
C’est pratiquement dans ce contexte politique que leurs ressortissants, mieux une frange de ressortissants de la Grande Orientale ont décidé de cotiser la somme de 100.000 dollars américains pour le dépôt de candidature du Président Félix Tshisekedi aux élections de décembre 2023.
Des réactions contradictoires. Si d’aucuns de ces cotisants assument leur acte car voyant au successeur de Joseph Kabila l’homme du développement, par contre d’autres fils du terroir trouvent cette Initiative non sens.
C’est le cas d’Antoine Ngute Novato, Professeur ordinaire à l’Université de Kisangani. Cette universitaire s’étonne de la caution payée par les leaders politiques de la Grande Orientale en faveur du Président de la République, Félix Tshisekedi.
« Dans toute la province de la Tshopo, pas un scanner pour prendre en charge les pathologies comme l’AVC. Les politiciens cotisent pour la caution d’un candidat. Mungu tu, » a-t-il écrit sur Twitter.
Il sied de noter que depuis un certain temps la Grande Orientale n’est plus une. Ces originaires de l’ex province orientale divisés en deux camps diamétralement opposées pour des intérêts politiques ont du mal à faire entendre la voix officielle des enfants de la Tshopo, de Bas Uélé, de l’Haut Uélé et de l’ituri.
La vérité irréfutable est qu’un camp soutient sans réserve la candidature de l’actuel président de la République alors qu’un autre opte pour la candidature d’un originaire de la Grande Orientale.
Quand les éléphants se battent, ce sont les arbres qui souffrent dit un adage populairement connue depuis des siècles.
Voyons voir
Philippe Dephill Lipo