CENI: Les femmes autochtones pygmées sensibilisées sur le processus électoral

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Le 2éme Vice président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni), Didi Manara accompagné de Mme le questeur adjoint, Sylvie Birembano Balume, de la directrice régional Afrique de la Fondation International des Systèmes Électoraux (IFES) et du secrétaire général aux affaires coutumières a présidé, mercredi 22 mars 2023, la cérémonie de sensibilisation des femmes autochtones pygmées sur le processus électoral en République Démocratique du Congo sous le thème: la Ceni et l’inclusion. C’était au collège Boboto de la Gombe.

Pour le 2éme Vice président de la Ceni, son institution n’exclut aucune catégorie sociale au processus électoral. Il a avoué que la Ceni donne une place de choix à l’inclusion de la femme sans distinction tout en confirmant la tenue des élections démocratiques, libres et transparentes le 20 décembre 2023 dans le délai constitutionnel. Chemin faisant, a-t-il insisté, il y a moyen d’améliorer les conditions de la femme dans ce cycle électoral.

La directrice régionale Afrique de l’IFES , a déclaré que cette Fondation Internationale des Systèmes Electoraux travaille sur la démocratie, la bonne gouvernance. Elle appuie la Ceni en lui donnant une assistance technique pour des élections apaisées. L’ IFES assisté également les organisations de la société civile. Elle a signalé que tout le monde est impliqué dans ce processus électoral même les populations autochtones. Elle a saisi cette occasion pour remercier les membres et les femmes de la Ceni pour l’intégration des femmes autochtones dans le processus électoral en cours.

Dans le message des femmes autochtones lu par Mme Céline accompagnée de Mme Marie, ces dernières ont mentionné que l’education numérique est un phénomène abstrait. Ainsi, l’ autorité de l’Etat doit mettre en place des mécanismes pour assurer cette éducation et l’autonomisation de la femme en République Démocratique du Congo. Raison pour laquelle, la création d’ une nouvelle structure sera la bienvenue pour s’ occuper des femmes en général et autochtones en particulier.

Pour la dame, le peuple autochtone est abandonné à son triste sort. Il est victime de la discrimination, de l’injustice sociale, de la marginalisation. Son statut ne lui permet pas d’évoluer convenablement comment, il sera candidat ou candidate?  » Ce que nous voulons, la promotion du leadership du peuple autochtone. Car nous sommes des humains et nous avons les mêmes droits garantis par les instruments nationaux et internationaux rectifiés par la RDC. Nous les femmes, nous sommes engagées pour apporter nos énergies à l’intérêt supérieur de la nation. Nous sommes des femmes fortes qui ont des potentialités et capacités pour le développement de la RDC. Nous souffrons au quotidien et nous travaillons durement aux côtés de nos hommes, que n’ont pas d’emplois. Nous voulons notre intégration dans les postes de prise de décisions. Nous n’avons pas des cartes d’électeurs, un élément qui freine notre développement. Notre souci est de nous enrôlés massivement pour nous développer », ont exprimé les deux femmes déléguées autochtones devant la tribune.

Dans son adresse, Mme le questeur adjoint de la Ceni, Sylvie Birembano Balume a insisté sur le combat de toutes les femmes sans distinction. La femme autochtone n’est pas exclue du processus électoral. Bien au contraire, elle est partie prenante.

A en croire Mme le questeur adjoint, les instruments tant nationaux qu’internationaux, notamment; la Declaration des Nations Unies des droits de peuple autochtone, la Constitution favorisent la femme autochtone. Cette catégorie sociale est considérée dans la société. « Au dela de nos appartenances, nos cultures, il faut nous soutenir la main dans la main pour gagner notre combat de la femme. Que ce thème de la journée internationale sur les droits des femmes de cette année ne vous effraye pas. Il faut une mise à jour par rapport à la modernisation en se formant également », a-t-elle rassuré.

Rappelons qu’un mémorandum contenant les revendications des femmes autochtones pygmées a été remis au 2éme Vice président de la Ceni, Didi Manara.

Bibiche Mungungu

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