Les femmes de la direction de l’Inspection des Postes Diplomatiques et Consulaires du ministère des Affaires Étrangères, ont célébré samedi 25 mars 2023, la journée internationales des droits de l’homme sous le thème : » la femme diplomate de la RDC face au numérique, défis et opportunités pour un monde inclusif ». C’était autour d’ un cadre d’ échange avec leurs collègues hommes au restaurant Mangina, au quartier Bisengo dans la commune de Bandalungwa.
Dans son exposé, Mme Linda Kiji Mankand, superviseur cheffe de zone Amérique-Asie et moyen Orient, a expliqué les concepts clés de son thème : « le numérique et le digital ». Elle a définit le numérique comme une information qui se présente sous forme des nombres associés à une indication de la grandeur physique à laquelle il s’applique, permettant les calculs, les statistiques, la vérification des modèles mathématiques. Tandis que le digital se rapporte aux doigts et à la communication à travers les supports immatériels, aux technologies numériques et aux différents réseaux.
Elle a démontré le défi que doit faire face la femme diplomate et les opportunités qu’offre la digitalisation. La femme diplomate est très souvent obstacle à elle-même parce qu’elle s’imagine ne pas être suffisamment compétente et intelligente pour s’inscrire à l’ Académie Diplomatique congolais pour se former en informatique. Dans un monde de plus de plus digitalisé, la façon de travailler et de vivre de la femme diplomate congolais doit changer, plus habitués aux réseaux sociaux qu’à la technologie numérique.
Opportunités
Avec les opportunités, Mme Linda Kiji a indiqué que la femme diplomate doit améliorer ses compétences par la recherche au moyen de l’Internet; le numérique s’impose également dans les négociations internationales. La digitalisation représente une opportunité immense d’autonomisation avec possibilité pour la femme diplomate, d’accéder à une indépendance, d’améliorer sa perspective de carrière et d’acquérir de nouvelles connaissances. D’après sa conviction, la digitalisation permet de mieux faire connaître et mieux projeter les positions de son pays sur les grandes questions internationales, ainsi que ses principales initiatives.
A en croire Mme le superviseur cheffe de zone Amérique-Asie et Moyen Orient, aujourd’hui les délégations étrangères participent aux décisions et aux conférences internationales sans même quitter leur territoire. Cette pratique est entrain de modifier les normes de la diplomatie internationale, cas de COVID-19, le travail ne s’est pas interrompu grâce au télé travail. Elle a encouragé la femme diplomate à poursuivre l’éducation numérique, qui apporte un plus dans la connaissance de l’être humain et lui amène à se construire pour devenir de plus en plus performante, compétitive et autonome. Car le numérique, une opportunité pour la femme diplomate d’accéder aux nouvelles technologies de l’information et de communication.
» Nous sommes à l’heure de l’égalité, il faut que les personnes qui sont en competition aient le même niveau de connaissances. On ne peut pas embaucher les gens pour respecter l’égalité mais il faut que les personnel s’adapte et répond aux critères liés à la maîtrise du numérique », rassuré Mme Linda Kiji.
« A l’heure actuelle, tout est numérique et informatisé.Apprenons à maîtriser l’outil informatique sinon nous serons considérées illettrées en dehors du circuit professionnel », a insisté Mme Linda Kiji.
Lors des échanges, les femmes diplomates participantes à cette rencontre et leurs collègues hommes ont apporté des enrichissements au débat.
Satisfait de cette rencontre, l’ inspecteur chef de division Afrique Centrale, Kangulungu Alain a soulevé un défi majeur qui est la connaissance numérique. Il a insisté sur la formation de la femme diplomate pour être à jour Au delà de l’anglais, il fait avoir la connaissance de l’outil informatique. Car actuellement, tout se fait à partir d’un ordinaire. » Le moment est venu de frapper aux portes de nos autorités pour nous équiper en outils informatiques afin de donner les meilleurs de nous mêmes », a confirmé M. Kangulungu Alain. Le savoir est le pouvoir. Ainsi, les connaissances amènent les opportunités, a-t-il souligné.
Bibiche Mungungu