C’est la salle de la femme, à la représentation de la FAO, sur blvd du 30 juin, Batetela qui a été choisi pour servir de cadre à la tenue de l’atelier de formation des formateurs en élevage.
Ouvert mercredi 29 Mars 2023, cette session de formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Multisectoriel de Nutrition et Santé (PMNS).
L’objectif principal est de prévenir, mais également de lutter contre la malnutrition sur toute l’étendue du territoire national à des degrés variés.
Cet atelier contribuera aussi à l’amélioration de la qualité des services de santé offerts à la mère, au nouveau-né, à l’enfant et à l’adolescent, par le renforcement des capacités des prestataires qui sont sur terrain.

De ce fait, il vise notamment à contribuer à la réduction du retard de croissance chez les enfants de moins de deux (2) ans, des femmes enceintes et allaitantes et adolescentes.
Durant quatre jours, soit du 29 Mars au 1 avril 2023, cette formation va permettre aux participants venus du Ministère de la Pêche et Élevage, de découvrir le guide sur la surveillance animale, à travers des exposés, échanges, débats et travaux pratiques.
A cette occasion, le directeur chef de service de la Direction d’études et planification (DEP) et Secrétaire général ai au Ministère de Pêche et Élevage, Mr PUIS Kitwanda Lusala, qui a parlé au nom du ministre de tutelle empêché, a rappelé la mission de son ministère, tout en précisant l’importance dudit atelier.
Le Gouvernement de la RDC a-t-il dit, a obtenu de son partenaire technique et financier la Banque Mondiale, un important financement t pour la mise en œuvre d’un Programme Miltisectoriel de Nutrition et de Santé (PMNS) logé au Ministère de la Santé, Hygiène et Prévention.
Selon lui, quatre autres Ministères sont impliqués dans ce programme à savoir : les Ministères de la Pêche et Elevage, de l’Agriculture, des Affaires sociales ainsi que celui de l’Enseignement Primaires, secondaire et technique (EPST).
M. Kitwanda a par ailleurs affirmé que le renforcement des capacités des services techniques du Ministère de la Pêche et Elevage impliqués dans la mise en œuvre dudit programme, demeure une nécessité pour la réussite des activités du secteur. « … Je demande aux participants de capitaliser cette opportunité, pour bien assimiler les différents modules qui feront l’objet de la formation… », a-t-il conseillé, avant de préciser que les actions du Ministère de la Pêche et Élevage consistent à assurer l’accès des familles aux sources de protéines animales et mettre à leur disposition, des moyens techniques et des connaissances, pour améliorer leur capture en poissons, de manière raisonnable.
De son côté Mr Judicaël Azehoun Pazou, qui a Représentant de la FAO, qui intervenait au nom du Représentant-resident Aristide Ongone Obame, a indiqué que les résultats attendus est de voir 6000 ménages qui seront dirigé par les jeunes et femmes ; disposer du personnel qualifié et outillé, pour accompagner les bénéficiaires dans la conduite des élevages sur terrain, à travers le renforcement des capacités. « …Nous sommes réunis ici, au lancement d’une série de formation qui vise à renforcer les compétences techniques des cadres en charge du volet élevage au Ministère de Pêche et Élevage… », a-t-il fait savoir.
A en croire Mr Judicaël, la formation dont question intégre tous les aspects techniques du secteur d’élevage à savoir : l’agriculture intégré, sous différents aspects de la production agricole. Il s’agit de l’alimentation, du logement, la production d’oeufs, la production de viande, les problèmes de santé ; l’élevage de lapins et cobayes, notamment les différents aspects : alimentation, logement, production viande, les problèmes de santé.
A cela s’ajoute l’élevage des petits ruminants, l’élevage des porcins, l’élevage non conventionnés…
Les outils de suivis de la productivité et surveillance épidémiologique des maladies seront également présentés et expliqués.
A noter que le Programme Multisectoriel de Nutrition et de Santé (PMNS) est mis en œuvre dans quatre provinces à savoir : le Kasaï, Kasaï Central, Sud-Kivu et Kwilu.
José Wakadila et Science Kinkobo