Des boissons fortement alcoolisées sont visibles dans plusieurs endroits dans la ville de Bukavu, Chef de la province du Sud Kivu.
Étalées à longueurs de journées sur plusieurs endroits publics au vu et au su des autorités de l’État, ces liqueurs fortes prisées surtout par des jeunes gens désœuvrés et même des éléments assurant l’ordre public constituent certes une menace criante au sein de la société .
Les consommateurs de ces boissons en sont principalement aussi les premières victimes. Car pour la Jeunesse, cette prise incontrôlé de ces boissons contribue largement à l’oisiveté, au chômage, bref au manque total d’encadrement des jeunes.
En dépit des alertes, dénonciations et plaidoyers y relatifs auprès de qui de droit, l’action des gouvernants pour mettre fin à cette activité nuisant la santé de la population est improductive
Des démarches pour arrêter la fabrication et surtout l’importation, ainsi que la vente et la consommation de ces boissons à forte teneur d’alcool sont encore stériles.
Une opinion sociale estime même cela serait due au fait que certaines autorités locales tireraient bien de gains dans l’importation de cette autre forme de marchandises qui arrivent de l’extérieur de la province du sud .
Pour la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) Chunvi ya Congo qui dénonce cette attitude, il est inadmissible que les autorités demeurent indifférentes devant aussi tel problème longtemps décrié par la population.
« Il y a lieu de regretter, de déplorer une gestion fallacieuse qui nécessite à tous égards un déboulonnage de ce système sadique indifférent qui se subtituerait à un complot des autorités urbaines contre ses propres administrés » a confié ce dimanche 02 avril 2023, M. Alain Mutiki, son Rapporteur.
A en croire des sources bien informées à ce sujet, ces boissons proviennent la plupart de la province voisine du Nord-Kivu et des pays frontaliers, notamment le Burundi le Rwanda.
Le prix d’une bouteille de ces boissons varie généralement entre 1000 et 3000 Francs congolais.
Salomon Mubasi