Plus on garde silence plus on est pris comme la victime, estime une certaine opinion. En effet, après un long moment de silence, le chef de la division des mines, Richard Saidi Munyanya, a décidé de fixer l’opinion sur une affaire liée à la révocation des agents du secteur des mines.
Une affaire dénoncée et décriée Paris une certaine opinion populaire et certains leaders politiques de la province de l’ituri au profit de ses proches.
Tout en n’étant pas contre la liberté d’expression et d’opinion que quiconque jouit surtout lorsque il s’agit de dénoncer tout haut tout comportement contraire aux bonnes mœurs et à la bonne gouvernance, Richard Saidi estime néanmoins que cet exercice lié aux droits humains doit se faire de manière ordonnée.
Autrement dit les contestataires et protestataires doivent fonder leurs arguments sur des preuves tangibles.
Et d’estimer que tous ceux qui dénoncent d’une manière ou d’une autre ce soi-disant comportement coupable de sa part n’ont pas un seul agent qui leur a brandi une carte de service.
Encore moins une commission d affectation délivrée par la division des Mines. , Raison pour laquelle il défie tous les plaignants de lui prouver quel agent aurait été révoqué au bénéfice d’un de ses proches.
Pour le chef de division des Mines de l’ituri, ces actes témoigneraient tout simplement la jalousie et l’acharnement contre sa personne.
Ces fausses dénonciations qui ne sont pas les premières du genre à son endroit, viennent compléter le rang de plusieurs d’autres.
En effet, il n’y a pas avant longtemps, un militant du parti politique Union pour la nation congolaise l’avait accusé dans une émission télévisée à kinshasa.
Selon ce dernier, Richard Saidi aurait facilité l’expropriation d un carré minier situé dans le territoire de Mambasa, et ce, en complicité avec un certain Saidi kishombo.
Des accusations rejetées en bloc par le chef de la division de Mines qui en contre attaquant avait indiqué que toutes ces dix mille personnes qui exploitent illégalement l’or dans ce carré minier se trouvaient dans la concession de la société Glodis.
Et pour cause, ladite société dispose de tous les documents des titres miniers, ce qui lui a permis de sommer tous ces exploitants artisanaux de quitter le lieu et non le chef de division. U acte valant certainement une sorte d’expropriation mais justifié par des documents y relatifs.
Patrick Ndibu Van