Les agents de sécurité commis pour interpeler des filles et garçons en pleine partouze dans la commune de Ngaliema à Kinshasa ont outrepassé leurs prérogatives.
C’est le moins qu’on puisse dire après le visionnage de la vidéo compromettante devenue virale sur les réseaux sociaux ces derniers jours.
Des esprits équilibrés sont choqués non pas par ces pratiques de proxénétisme, mais plutôt par le comportement indécent des agents de la police.
Interpeler des citoyens pour des pratiques obscènes est une bonne chose. Cependant, filmer leur nudité (tout en leur exigeant de se mettre à poils pour filmer) et ensuite publier les vidéos sur les réseaux sociaux est un acte cruel de la part des personnes censées rétablir l’ordre.
Sous d’autres cieux où règne l’État de droit, réagissent plusieurs internautes, les personnes laissées par la police, bien que fautives, ont pleinement le droit de saisir les instances qualifiées et obtenir réparation.
« On ne peut pas combattre l’immoralité en publiant les parties intimes des femmes arrêtées sur les réseaux sociaux », estime-t-on. Les auteurs de ces vidéos méritent d’être appréhendés. Même un criminel a des droits que la police doit respecter.
Il appartient aux responsables de la sécurité urbaine d’interpeller les agents commis pour cette mission à Ngaliema, car ces actes commis font ternir l’image d’une police qui se veut professionnelle
Yabisonews.cd