L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation des Nations unies pour le Développement Industriel (ONUDI) organisent du 17 au 18 avril 2023 un Atelier des Points Focaux des différents ministères sectoriels impliqués dans la mise en œuvre du projet OYA-RDC .
Cet atelier qui se déroule à Kinshasa dans la salle de la femme, à la représentation de la FAO à Kinshasa au croisement de l’avenue Batetela et le boulevard du 30 juin, s’inscrit dans le cadre du programme régional « Opportunités d’emplois pour les jeunes dans l’agriculture et l’agro-industrie en Afrique (OYA) « .
L’objectif est d’accélérer les efforts visant à créer des emplois pour la jeunesse africaine, notamment par le biais de l’agrobusiness et du développement de l’esprit d’entreprise.
Ce projet vise notamment la promotion d’emplois décent agricoles et extra agricole de qualité et d’opportunité de travail indépendant pour les jeunes dans l’agriculture et l’agro-industrie en Afrique.
De ce fait , sept (7) filières sont identifiées ayant un potentiel de création d’emploi pour les jeunes par OYA dont le maïs, le riz, le manioc, le palmier à huile, le volaille, les bovins et les porcins.
Au total, 4 (quatre) provinces ayant fait l’objet des études approfondies y sont impliquées, notamment la ville-province de Kinshasa, le Kongo central, le Sud Kivu et le Haut Katanga.
Pour Mr Gloire Kabemba, consultant National et Chef dudit projet, cet atelier veut déterminer les conditions des recrutements. » L’atelier des points vocaux des différents ministères sectoriels impliqués dans la mise en œuvre du projet OYA-RDC lancé aujourd’hui, vise à confédérer toutes les structures techniques et/ou des bailleurs des fonds, des ministères ou encore des recherches qui sont impliquées dans le cadre du partenariat des jeunes pour la promotion des emplois décent. C’est dans ce cadre là, que nous réunissons tous ces points focaux pour qu’on puisse avoir une task force qui pourra travailler de commun accord pour déterminer les conditions de recrutement des jeunes qui peuvent bénéficier de ce projet ou encore la mobilisation conjointe des ressources financières « , a-t-il précisé.
Il a ensuite précisé que ce projet est un besoin pour la jeunesse et pourra renverser le paradoxe en entreprenariat.
» … Ce projet pourra apporter des appuis subventiels à la jeunesse africaine dans un premier temps parce que, c’est un besoin réel au niveau de la RDC où nous avons 67 % de la population qui sont jeunes. Et nous avons aussi les taux d’accès à l’emploi qui est minime. Nous voulons vraiment résoudre ce problème là et renverser le paradoxe « , a-t-il ajouté.
Pour lui, les jeunes qui pourront terminer leurs études n’auront plus besoin d’aller chercher ces cris du genre » j’ai l’honneur », mais ils pourront eux-mêmes devenir des créateurs des ressources, des richesses… », a-t-il enchaîné.
De son côté Mr Henri Paul Eloma de la FAO, qui intervenait au nom du Représentant-resident Aristide Ongone Obame, a indiqué que ce projet vise à mettre en place une Task-Force permanent des points focaux, dans le but de faciliter une mise en œuvre performante.
» … L’organisation de cet atelier des Points Focaux des différents ministères sectoriels et structures impliqués dans la mise en œuvre du projet OYA-RDC, vise afin de mettre en place une Task-Force permanant des points focaux, dans le but de faciliter une mise en œuvre performante pour la suite du projet et la mobilisation conséquente des fonds supplémentaires, pour la poursuite du projet et assurer ainsi une bonne durabilité de cette initiative après le projet… »
Il a par ailleurs rappelé que cet appel a été lancé lors de la Conférence sur l’emploi des jeunes dans l’agriculture de 2018. « … Cet appel a été lancé lors de la Conférence sur l’emploi des jeunes dans l’agriculture de 2018. Co-organisée par l’Union africaine, le gouvernement du Rwanda et la FAO, tenue du 20 et 21 août 2018 à Kigali, au Rwanda, sur le thème : « L’emploi des jeunes dans l’agriculture comme solution solide pour mettre un terme à la faim et à la pauvreté en Afrique : mobiliser les jeunes grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et à l’entrepreneuriat » a-t-il encore ajouté.
Notons que pour la FAO, le Rapport de l’étude de base ainsi que le Plan d’Action développés par le Consultant national, sont maintenant disponibles et validés par les experts de la FAO, de l’ONUDI et des Ministères sectoriels ainsi que toutes les parties prenantes qui ont pris part à l’atelier de validation en juillet 2021 dernier.
José Wakadila et Science Kinkobo