Il y a peu, quand on demandait à une catégorie des personnes, singulièrement les jeunes, ce que représente l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), des réponses correctes ou même approximatives, étaient à compter du bout des doigts.
Pourtant, cet institut constitue un des flairons de notre fierté nationale. C’est une auberge où logent notre attitude d’aujourd’hui et notre aptitude de demain. L’œuvre professionnelle a perdu un peu de sa saveur dans la sphère cognitive du congolais en général, du kinois en particulier. Il suffit d’observer le nombre de nos diplômés d’universités et autres instituts supérieurs pour s’en rendre compte. Notre faiblesse c’est que nous n’avons pas encore bien assimilé la notion d’« il n’y a pas de sots métiers » que nous avons remplacé par « il n’y a pas de faux métiers ».
Et pourtant, il y a du génie dans l’âme congolaise mais ce génie est encastré dans un troupeau d’utopies qui le détournent des occasions pratiques de jouir de ses richesses qui ne sont même plus à aller chercher. Elles s’offrent à lui. Elles viennent à lui. Quand ailleurs, on va chercher du sable pour construire, en RdCongo, on marche dessus au quotidien. Il y a donc un effort à fournir, une révolution à réaliser.
Mieux, il y a nécessité d’un aggiornamento, une mise à jour de notre mental, de notre regard sur le travail. Nous avons mal défini le travail. Nous l’avons juste réduit à une présence dans un bureau climatisé avec costume-cravate et accessoires de luxe.
Ainsi, tout le monde se fait appeler « boss », « président ». Nous aimons les titres. Pourtant, sous d’autres cieux, les titres seuls ne définissent jamais un être humain. C’est par ses résultats. L’humanité de l’homme n’est plus réduite à sa capacité à posséder, à paraitre mais plutôt dans sa dimension d’être. La richesse se trouve dans l’être et pas spécialement dans l’avoir.
C’est dans cette philosophie que JM Lukulasi s’est engagé depuis plusieurs années : promouvoir un management de l’humain. Il a compris que la vraie richesse se trouvait en l’humain qu’il faut tenir par la main, entretenir par un environnement adéquat et contenir dans une posture qui favorise son épanouissement. C’est donc sa capacité à savoir mieux se vendre que JM Lukulasi, De Koning, a été nommé comme PCA de ce noble institut. Cet infatigable bosseur, à l’écoute et à l’école de l’humilité, sait se fléchir pour réfléchir au mécanisme, toujours changeant mais innovant, en vue de parvenir à des résultats escomptés. C’est cela sa philosophie de la créativité : faire toujours la même chose mais jamais partout de la même manière.
Son parcours c’est celui qu’il offre aux autres. Pour atteindre le sommet, il faut savoir se placer d’abord aux pieds de la montagne et gravir ainsi avec douleurs et peines, les étapes nécessaires à l’apprentissage. La réussite ne s’improvise pas. Sans complexe d’infériorité ni orgueil démesuré, on avance. Même un « nain » posé sur les épaules d’un géant, devient plus grand que lui. C’est cela le sens du travail collaboratif qu’il veut imprégner à l’Inpp, ce monument pour, non pas le renforcement des capacités seulement, mais aussi et surtout l’acquisition des capacités. Il est difficile de renforcer ce qu’on n’a pas acquis. Les capacités sont nécessaires. Ceux qui n’en ont pas encore, il faut les former et les forger afin de les acquérir ; à ceux qui en ont, il faut les renforcer par des mises à jour régulières. Le monde progresse, nous devons avancer avec lui. C’est vrai que notre cerveau est une nécessité mais nos mains aussi sont importantes. Déjà que les membres de notre corps collaborent, pourquoi ne pas profiter des expériences des uns et des autres. L’esprit d’équipe est une exigence pour JM Lukulasi.
L’Inpp doit procéder à cet aggiornamento de tous ses fichiers pour retrouver ou garder cet équilibre même instable de ses capacités. C’est un travail immense mais avec sa volonté intense, JM Lukulasi reste convaincu qu’à la force de commencer, il faut toujours joindre le courage de continuer. C’est par cette philosophie de la créativité doublée d’un management de l’humain que cet institut portera davantage des fruits. JM Lukulasi convient puisqu’il convainc.
Ce n’est pas que par des discours creux ou enjolivés mais d’abord et principalement, par son expérience du goût de l’effort et sa persévérance dans le travail, ayant constamment un regard vers cette aube toujours renouvelée à laquelle tendent les hommes et les femmes d’aujourd’hui.
Il sait que l’effort fait les forts et qu’un mieux-être n’est pas seulement question de la possession mais principalement de l’être. Pour beaucoup, dans chaque action entrepreneuriale, il faut mettre l’humain au centre.
Ce qui n’est pas mauvais mais très insuffisant. Placé au centre, l’homme n’a pas toujours la capacité de percevoir ce qui l’entoure. C’est ainsi que dans son management de la créativité, JM Lukulasi place l’homme au début de toute action. Ainsi, il sait voir où il veut aller, comment il doit y aller et surtout pourquoi il va y aller. Au cœur de cet institut national de préparation professionnelle, c’est une chance et une grâce que d’avoir un guide, un leader, ce manager consommé, qui a franchi les étapes de l’effort, qui sait comment devenir fort et surtout comment manager l’effort de tous à devenir forts.
Lorris Umba, Bruxelles