Le lycée Mwanga de Kolwezi dans la province de Lualaba avait pris feu le lundi 24 avril 2024 dans alors que les élèves suivaient possiblement les cours dans leurs salles de classes respectives.
A en croire des témoignages concordants, la cause du drame serait le courant électrique. Et de préciser que les flammes étaient maîtrisées grâce à l’intervention des camions anti-incendie avec plus de 40 sapeurs-pompiers mobilisés par le Gouvernement Provincial.
Les images relayés sur les réseaux sociaux révèlent que l’événement était non seulement pitoyables mais surtout catastrophique pour des jeunes élèves surpris par les flammes dans les salles de classe à hauteur.
Tenant coûte que coûte à sauver leurs vies, certaines filles s’étaient permises de sauter du haut de l’étage. Elles se sont brisées qui le cou, qui les bras, qui les jambes. D’autres s’en étaient sorti avec des traumatismes crâniens.
Selon le gouvernement provincial de Lualaba, il y aurait 132 blessés parmi les rescapées
qui sont totalement prises en charge par l’exécutif provincial. Mais des sources scolaires indiquent qu’il y aurait une trentaine de morts.
Officiellement, le bilan du drame jusqu’au moment où nous mettons cet article sous presse ce mardi 25 avril 2023 est d’une fille décédée à l’hôpital du personnel de Kolwezi.
La prénommée Glodie était finaliste en 6ème primaire d’est éteinte. Forte et courageuse, la pauvre fille a dû sauter du haut de l’étage vers le bas. Elle a succombé à ses blessures.
Par rapport à cette incendie une opinion se pose 𝙦𝙪𝙖𝙣𝙙 𝙢ê𝙢𝙚 des questions :
𝙇𝙚𝙨 𝙛𝙡𝙖𝙢𝙢𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙘𝙚𝙩 𝙞𝙣𝙘𝙚𝙣𝙙𝙞𝙚 𝙨𝙚 𝙨𝙤𝙣𝙩 𝙥𝙧𝙤𝙥𝙖𝙜é𝙚𝙨 à 𝙦𝙪𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙫𝙞𝙩𝙚𝙨𝙨𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙘𝙧é𝙚𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙩𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙥𝙖𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙤ù 𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙙𝙪𝙡𝙩𝙚𝙨 𝙣’𝙤𝙣𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙨𝙪 𝙚𝙣𝙘𝙖𝙙𝙧𝙚𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩𝙨 ?
Pourquoi a𝙪𝙘𝙪𝙣 𝙖𝙙𝙪𝙡𝙩𝙚 𝙣’𝙖urait pas é𝙩é 𝙫𝙪 𝙨𝙚 𝙟𝙚𝙩𝙚𝙧 ? 𝙇𝙚𝙨 jeunes 𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩𝙨 seraient-elles 𝙨𝙚𝙪𝙡es 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙨𝙖𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙘𝙡𝙖𝙨𝙨𝙚 ?
- 𝘾𝙤𝙢𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙚𝙭𝙥𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚𝙧 𝙦𝙪𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙤𝙣𝙩 𝙥𝙧é𝙛é𝙧é 𝙨𝙚 𝙟𝙚𝙩𝙚𝙧 𝙖𝙪 𝙡𝙞𝙚𝙪 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙚𝙣𝙙𝙧𝙚 l’𝙚𝙨𝙘𝙖𝙡𝙞𝙚𝙧 ? 𝙀𝙩 𝙥𝙤𝙪𝙧𝙦𝙪𝙤𝙞 𝙡𝙚𝙨 𝙛𝙡𝙖𝙢𝙢𝙚𝙨 auraient seulement 𝙗𝙡𝙤𝙦𝙪é 𝙡𝙚𝙨 𝙞𝙨𝙨𝙪𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙨𝙤𝙧𝙩𝙞𝙚 ? 𝘾𝙤𝙢𝙢𝙚𝙣𝙩 ?
Certains analyses de la situation estiment qu’il y aurait 𝙚𝙪 𝙚𝙭𝙥𝙡𝙤𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙙’𝙪n quelconque 𝙥𝙧𝙤𝙙𝙪𝙞𝙩 𝙩𝙧è𝙨 𝙘𝙤𝙢𝙗𝙪𝙨𝙩𝙞𝙗𝙡𝙚 dans un coin d’une salle.
En conclusion, la 𝙩𝙝è𝙨𝙚 𝙙’u𝙣 𝙖𝙘𝙩𝙚 𝙘𝙧𝙞𝙢𝙞𝙣𝙚𝙡 𝙤𝙪 d’une 𝙣é𝙜𝙡𝙞𝙜𝙚𝙣𝙘𝙚 volontaire 𝙝𝙪𝙢𝙖𝙞𝙣𝙚 𝙣𝙚 𝙨eraient pas aussi à é𝙘𝙖𝙧𝙩𝙚𝙧.
Affaire à suivre
Philippe Dephill Lipo