L’Association congolaise des Femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE) a sensibilisé mardi 25 avril 2023, une centaine d’élèves du Complexe Scolaire SALISA aux mesures préventives pour lutter contre les violences sexuelles en milieu scolaire.
Cette deuxième session de tribune populaire s’est déroulée à la 1ère rue du quartier Debonhomme dans la commune de Matete.
Dans leur speech, les animateurs dudit projet ont réveillé la conscience des jeunes filles écolières à être mesure de dénoncer les cas d’abus et de harcèlement sexuel.
L’activité a pour objectif principal de contribuer à la réduction des cas de victimes des violences sexuelles en milieu scolaire.
Selon la secrétaire générale adjointe de l’ACOFEPE, Mme Merry Kapula , a martelé son message sur la protection des jeunes filles face aux violences sexuelles.
Prenant la parole à son tour, Mme Nadine Mabeka ,a fait rappel à l’article 174 de la loi n°06/018 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant code pénal Congolais stipulant que: “Quiconque aura adopté un comportement persistant envers autrui, se traduisant par des paroles, des gestes soit en lui donnant des ordres ou en proférant des menaces, ou en imposant des contraintes, soit en exerçant des pressions graves, soit en abusant de l’autorité que lui confère ses fonctions en vue d’obtenir de lui des faveurs de nature sexuelle, sera puni de servitude pénale de un à douze ans et d’une amende…..”
Elle a détaillé d’autres formes des violences sexuelles telles que l’harcelement, les paroles d’intimidation, les menaces et gestes contraignants à l’égard des mineurs.
« Dénoncez les auteurs des violences sexuelles, c’est la meilleure façon de lutter contre cette pratique qui viole les droits humains » a -t-elle déclaré.
Signalons que certaines dispositions du code de procédure pénale a été modifiée et complétée en vue d’assurer la célérité dans la répression de sauvegarder la dignité de la victime et de garantir à celle-ci une assistance judiciaire.
Ce projet innovant s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme “Voix et Leadership des Femmes en RDC”, financé par les affaires mondiales Canada.