Un culte d’action de grâces a été célébré le lundi 08 mai 2023 à la cathédrale Notre-Dame du Congo de Lingwala à Kinshasa en mémoire des victimes de kalehe au Sud Kivu.
Plusieurs personnes dont les ressortissants du grand Kivu, des personnalités du monde politique, économique et socioculturel ainsi que des antonymes ont été présents à cette cérémonie empreinte d’émotion.
Une cérémonie funèbre rehaussée de la présence des autorités de l’État congolais dont le premier ministre et chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, le Professeur Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat et Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, Vice-Premier Ministre en charge de l’Économie Nationale.
L’événement douloureux avait été organisé par l’Association des Bashi-Bahavu, CINYABUGUMA asbl, et ce, en marge de la journée du deuil national décrétée par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en mémoire des morts et des disparus de Bushushu dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
A cette occasion, l’organisation a exprimé toute sa compassion envers les familles éprouvées et touchées directement ou indirectement par cette tragédie humaine ayant fait Une centaine des morts, des blessés et des disparus ainsi que d’énormes dégâts matériels.
Des témoignages anonymes
Il est rapporté que le jeudi 4 mai 2023, tout semblait normal jusqu’à ce qu’on se rende compte de cet indescriptible évènement. C’était en fin d’après midi qu’une pluie torrentielle avait commencé à tomber sur ces deux villages (Bushumba et Nyamikubi) dans le territoire de Kalehe.
Une forte pluie qui ne cessait pas de s’abattre sur les hauts plateaux avait emporté tout sur son passage, causant des pertes en vies humaines, des blessés graves.
Alors que des enquêtes et fouilles dans les décombres continuent de d’effectuer, plusieurs sources locales font état que le nombre de victimes de ce drame qui fait saigner mille et un coeur serait estimés à 600 personnes et détruit des villages et rues à Kalehe.
Quelle option à prendre maintenant face à cet état des choses ?
Alors que les gens ont en un clin d’œil perdu tous leurs abris, leurs plantations, tous leurs biens et sont actuellement dans des conditions précaires, que faire maintenant ?
Une certaine opinion estime qu’il serait désormais difficile aux sinistrés, voire impossible pour des rescapés de rentrer au lieu de drame vu la gravité et l’état des choses.
Contactés, les « connaisseurs » lèvent l’option de reboiser le site de Bushushu pour réduire la permanence de ce danger. Aussi de pouvoir délocaliser la population vers un nouveau site.
Voyons voir
Science Kinkobo et Philippe Lipo