DRT sur le plateau du Peuple d’abord TV : » Nous étions partis à Kisangani pour palper du doigt les réalités sociales quotidiennes de la population »(Responsables)

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Partis à Kisangani, MM. Michel Alamazani et Bruno Le Maire Losendele, respectivement Secrétaire général et Secrétaires général adjoint de la Dynamique pour la Renaissance de la Tshopo (DRT), étaient le samedi 13 Mai 2023 sur le plateau de la Télévision ‘ Le peuple d’abord ‘ pour faire la restitution de ce qu’avait été leur récent séjour dans le chef de la province de la Tshopo .

Un séjour de travail ayant permis à ces deux hauts responsables de cette structure de la province de la Tshopo de palper du doigt les réalités sociales du quotidien de ses habitants.

‘ La situation à la Tshopo est alarmante, avait déploré amèrement le secrétaire général adjoint, Bruno Le Maire Losendele ajoutant que les gens vivent dans une pauvreté visible à l’oeil. Et que la précarité sociale est sans appel. Elle semble leur mode de vie car les gens ne donnent pas l’impression de changer leurs conditions de vie.

Cette situation misérable a été à la base de la création de la DRT dont les objectifs, avaient rappelé, le SG Michel Alamazani, sont entre autres :

1 l’identification des problèmes auxquels la province de la Tshopo fait face sur les plans. 2. Pourquoi les problèmes sont problème à la Tshopo ? 3. Trouver des pistes de solutions adéquates à tous ces problèmes.

Justifiant devant la presse que leur séjour à l’ex Stanleyville était loin d’être une promenade de santé, les responsables de la DRT avaient fait savoir qu’ils avaient mené un travail de titan.

Pendant leur séjour de plus ou moins deux mois, ils avaient été reçus par diverses autorités de l’État au niveau provincial avec qui Ils ont échangé à cœur ouvert sur tous les aspects de problèmes qui prévalent actuellement à la Tshopo. Et ce conformément aux recommandations formulées par des experts et membres de la DRT lors des activités à caractère scientifique et sociologique organisées à Kinshasa.

Les SG et SGA de la DRT avaient d’une manière particulière été reçus par le président et vice-président de l’Assemblée provinciale. Aussi par le ministère provincial de l’intérieur assumant l’intérim de madame la gouverneure de la Tshopo en mission. Ainsi que plusieurs notables de la province.

Profitant du séjour de ces deux cadres attirés de la DRT, plusieurs chaînes de médias émettant à Kisangani ont eu les recevoir pour recueillir avis et considérations autour de la question touchant à la renaissance de la Tshopo.

La DRT regrette que la Province de la Tshopo semble rester la même qu’il y a des années. Difficile d’y évoquer la matérialisation de la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la Tshopo, a encore regretté Bruno Le Maire Losendele le SGA qui, néanmoins, admire certaines rares œuvres qui s’y réalisent.

Pour le SG Michel Alamazani, la Tshopo est privée des industries et usines qui y existaient sous la deuxième République. La Sorgerie, le Complexe sucrier de Lotoikila, l’unibra, pour ne citer que ces trois là n’existent plus. La Sotexki est devenue l’ombre d’elle-même. L’INERA yangambi n’est pas encore revenue à son niveau d’autrefois en dépit du fait que la pré cop 27 y avait été organisée l’année passée.

A Kisangani, les routes sont majoritairement impraticables. La ville garde toujours les stigmates de la guerre de 6 jours dont les victimes continuent de réclamer en vain leurs indemnisations promises par les autorités du pays.

A en croire les deux responsables de la DRT, le malheur de la Tshopo est surtout surtout lié au problème de l’électricité. Et de taper le poing sur la table en déclarant que l’industrialisation de la Tshopo est tributaire du courant électrique fourni par la Société Nationale de l’électricité (Snel)

Bruno Le Maire Losendele a indiqué que selon lui le problème sérieux du courant électrique décriée à travers toute la ville de Kisangani ne serait pas d’abord une affaire du chef de l’État, ni du ministre du tutelle encore moins de madame la Gouverneure de Province. Plutôt de la SNEL.

‘ Le fait pour cette société étatique de laisser la ville de Kisangani dans une obscurité lui fait perdre beaucoup d’argent en tant qu’entreprise commerciale appelée à gagner de l’argent.

Raison pour laquelle ce jeune juriste de formation ne peut que plaide pour la remise normale, permanente et sans délai de fourniture électrique.

Le SGA souhaite à ce que les autorités du pays prennent la décision d’ouvrir sur place à Kisangani une faculté de polytechnique pour que des ingénieurs électriciens et autres soient formés au niveau local.

Cela est d’autant vrai que faute d’une main d’œuvre locale, les turbines de la Centrale hydroélectrique de la Tshopo en état de vétusté sont envoyés au Katanga pour une éventuelle réparation Chose qui devrait normalement se faire à Kisangani même.

Complètement son SGA, le SG Michel Alamazani suggère que le barrage de la Tshopo construit en 1955 ne peut plus aujourd’hui à lui seul répondre aux besoins énergétiques de la ville, la SNEL devrait désormais voir ailleurs aux environs de Kisangani même pour résoudre cette question de déficit énergétique.

Notamment en construisant d’autres centrales hydroélectriques : Bavaba, Libolo, Tshopo ll pour enrichir la ville en méga/watts. L’économiste sourient l’électricité est très capitale pour inciter des investisseurs étrangers à venir leurs affaires dans la Tshopo.

Sur le plan, les responsables de la DRT estiment que leur jeune province créée d’il y a moins de 10 ans souffre également de l’instabilité politico administrative. En ce sens que, depuis sa création, la Tshopo a déjà connu 4 gouverneurs avec des visions différentes et des programmes ne reflétant pas le principe de la continuité dans la gestion des affaires de l’état.

Michel Alamazani et Bruno Le Maire Losendele tout en se félicitant de ce que la Tshopo a eu à fabriquer des personnes non originaires de grands hommes de ce pays, croient dur comme le fer que l’heure est venue pour les enfants de la Tshopo de se mobiliser autour d’un leader originaire de leur province.

La DRT se réjouit de constater que certains enfants de la Tshopo ont créé des partis politiques auxquels adhérent chaque jour les filles et fils de la Tshopo et même les anonymes ayant élu domicile à la Tshopo.

C’est donc pour eux un témoignage épatant que les Tshopolais ont compris que sans leur propre leadership, rien ne pourrait se faire pour leur province et pour leur bonheur.

En outre, la DRT s’est toujours réjouie de l’élaboration, mieux de la mise en place du projet de développement de 145 provinces de la République Démocratique du Congo par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Néanmoins, elle a du mal à évaluer la mise en œuvre de ce programme dans la Tshopo au vue des réalités sur terrain. D’où elle appelle les autorités provinciales de faire tout ce qui est à leur pouvoir pour la matérialisation dudit dans la Tshopo.

Enfin, Michel Alamazani et Bruno Le Maire Losendele s’étonnent de ce que la Tshopo soit aujourd’hui le lieu des affrontements ethniques cruels entre deux communautés Tshopolaises qui cohabitaient pacifiquement depuis belle lurette.

Fort de ce constat malheureux, la DRT condamne d’abord sans réserve ces tueries entre les MBOLE et les LENGOLA sur la route menant vers opala à cause d’un conflit de terre. Et lance ensuite un appel vibrant au calme et au règlement pacifique de ce qui aurait constitué l’objet de leurs actes de sauvagerie inouïe.

Plusieurs messages dans ce sens ont été adressés à toutes les Tshopolaises et Tshopolais pour maintenir entre l’unité, la fraternité, la solidarité et l’amour mutuel.

La DRT dît ne pas comprendre que pour une histoire de terre qui devrait en principe se régler fraternellement, ces deux peuples sont allés plutôt à l’extrême en versant le sang inoncent des uns et des autres.

Il y a lieu de se rappeler la DRT a été il y a plusieurs mois 3 mois par un certains groupe de Tshopolais habitant majoritairement à Kinshasa capitale de la Rdc.

Aujourd’hui la structure est en train de s’étendre partout dans la Tshopo profond où les responsables de cette association projettent de se rendre pour échanger avec leurs frères et sœurs habitant dans ces milieux.

Malgré son jeune âge, la DRT peut être fière de voir que grâce au sérieux du travail qu’elle abat, elle est de plus en plus écoutée, sollicitée, associée même dans les divers échanges autour de la Tshopo.

Loin d’être un club constitué des gens qui aiment seulement critiquer les autres et leur gestion du passé de la province, la DRT se veut un cadre de conception, de réflexion, d’analyse et de formation autant que des solutions aux problèmes de la province de la plus grande province de la République Démocratique du Congo : objectifs pour lesquelles elle a été créée.

Organisation apolitique, la DRT est pourtant accessible à quiconque sollicitant sa contribution, son expertise ou son soutien moral pour l’intérêt supérieur de la province de la Tshopo.

Philippe Dephill Lipo

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