Le démantèlement d’un réseau de kidnappeurs à Kinshasa par la Police Nationale Congolaise va certainement révéler au public congolais des histoires vomitives.
Et cela est d’autant vrai qu’un kidnappeur parmi tant d’autres s’est permis de délier sa langue pour affirmer que leur sale besogne était entre autres liée au trafic d’organes humains.
Pour faire face à la Radio trottoir kinoise suspectant l’Hôpital HJ d’être un potentiel bénéficiaire de ces ‘ autres sortes de marchandises ‘ prélevées sur des corps humains, la Fondation propriétaire de cette institution médico sanitaire réputée dans la capitale congolaise a fait un démenti formel.
A travers un communiqué de presse du mercredi 05 juillet, les responsables de cette fondation d’origine indienne démentent toute leur implication.
Et de rappeler à l’opinion HJ Hospitals a toujours agi dans le respect de la loi et en conformité totale avec les normes éthiques.
“Contrairement aux rumeurs infondées, nous tenons à affirmer catégoriquement que la fondation HJ a toujours agi dans le respect de la loi et en conformité totale avec les normes éthiques. Notre fondation est reconnue pour son engagement indéfectible envers l’aide aux personnes dans le besoin et a eu un impact positif sur un nombre incalculable d’individus et de communautés”, peut-on lire dans ce communiqué
Et de renchérir : “La fondation HJ reste déterminée dans sa mission d’aider les personnes vulnérables, et nous sommes fiers de l’impact positif que nous avons obtenu grâce à nos efforts dévoués. Nous avons travaillé avec diligence aux côtés des communautés, des partenaires et des parties prenantes pour soutenir la communauté et créer un changement durable”.
Mais pourquoi les Kinoises et Kinois ont vite regardé du côté de cet hôpital dans leurs analyses des faits ?
En tout cas, beaucoup s’accordent à dire que cette affaire de kidnapping devenue monnaie courante dans la capitale congolaise va effectivement dévoiler de grandes indiscrétions qui ont eu lieu pendant que les gens sont profondément endormis dans leurs maisons.
Wait and see…
Philippe Dephill Lipo