Malgré les tensions entre la RDC et le Rwanda, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a assuré que la Rwandaise Louise Mushikiwabo sera bien présente à Kinshasa pour les Jeux de la francophonie qui y sont prévus du 28 juillet au 6 août 2023, en sa qualité de Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Une OIF qui est l’institution mère de cet événement mêlant épreuves sportives et culturelles tous les quatre ans.
En dépit des tensions entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda autour des violences impliquant les rebelles du M23 dans l’Est de la RDC depuis plus d’un an, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), sera dans la capitale congolaise Kinshasa qui accueille les 9e Jeux de la francophonie, du 28 juillet au 6 août 2023.
« Pour nous, ce sont les jeux de l’espoir, de la solidarité »
C’est le porte-parole du gouvernement congolais qui l’a annoncé ce 24 juillet, alors que plusieurs médias assuraient que l’actuelle patronne de l’OIF était indésirable à Kinshasa. « Madame Louise Mushikiwabo sera bel et bien à Kinshasa, parce que l’événement des Jeux de la francophonie est un événement OIF, a indiqué Patrick Muyaya, le ministre congolais de la Communication, au micro de notre correspondant Pascal Mulegwa. Nous répondons au protocole qui a été fixé par l’OIF, notamment en matière d’infrastructures, en matière de logement, en matière d’hébergement. Il y a aussi un protocole qu’il faut observer en matière d’organisation de la cérémonie d’ouverture où c’est toujours le Secrétaire ou la Secrétaire générale de l’organisation qui prend la parole. Kinshasa ne peut pas faire exception, parce que c’est la tradition au niveau de l’OIF ».
Interrogé sur la présence ou pas d’athlètes rwandais durant ces Jeux, le porte-parole du gouvernement a assuré : « Les athlètes devaient s’inscrire et nous avons observé qu’ils ne se sont pas inscrits. Et donc nous, nous considérons que nous allons accueillir la Secrétaire générale de l’OIF. Pour nous, ce sont les jeux de l’espoir, de la solidarité. »
Patrick Muyaya conclut : « Avec la compétition, qu’elle soit sportive ou culturelle, l’objectif, c’est de rassembler. Nous, nous considérons que nous avons apprêté les infrastructures, nous avons apprêté nos athlètes, nous recevons plus de 2 000 athlètes qui viennent du monde entier, il y a 39 ou 36 pays qui vont y participer, la fête sera totale et pour nous, c’est ça l’essentiel. »
RFI