Ventre affamé n’a point d’oreilles dit un adage populairement connu sur cette terre !
Les inspecteurs et des correcteurs de l’examen d’État sont en grève et depuis la semaine passée, ils ont fermé le centre national de correction de l’examen d’État à Kinshasa. Ils promettent de l’ouvrir moyennant apurement de leurs dûs.
Les épreuves de l’examen d’Etat se sont déroulées du 26 au 29 juin 2023 dans toutes les provinces de la RDC dans un climat des tensions entre la synergie des syndicats des enseignants de la RDC et le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique.
La synergie des syndicats des enseignants se plaint du fait que le gouvernement n’a pas payé leurs primes de trois dernières éditions de cette épreuve nationale de fin d’études secondaires en Rdc. Également le payement de la prime d’encadrement de la feuille des services qui n’est pas finalisé depuis six mois.
Depuis le 20 juin 2023, la synergie des syndicats des enseignants avait suggéré au gouvernement de reporter la session ordinaire de l’examen d’Etat pour améliorer la qualité de son organisation et résoudre les contentieux au sujet de la grève des agents et la fermeture du centre national de correction.
« Le gouvernement sera tenu responsable des perturbations des activités du centre de correction de l’examen d’Etat », avait affirmé Jean-bosco Puna, secrétaire de la synergie des syndicats des enseignants de la RDC.
Une revendication que l’inspecteur général de l’EPST, Odia Musungayi, trouve justifiée. Néanmoins, ce dernier soutient que le dossier y relatif est en traitement au niveau des ministères du budget et des finances.
Pour rappel, le ministre de l’EPST, Tony Mwaba avait annoncé le mardi 08 août 2023 que la publication des résultats de l’examen d’Etat 2023 interviendrait le 18 août 2023 et que les difficultés d’ordre technique et financier qui ont perturbés les différentes opérations des épreuves auront été surmontées.
« La correction des copies de l’examen d’Etat s’effectuera à partir 16 août 2023 », avait affirmé Tony Mwaba.
La question est de savoir si le taux de réussite de cette année serait-il élevé puisque la correction pourrait alors se faire en deux jours seulement.
Rien ne semble garantir que les agents de correction seraient suffisamment motivés pour corriger correctement et convenablement les copies.
Affaire à suivre !
Eurêka Mafuta/Stagiaire UCC