Des propriétaires des officines pharmaceutiques situés dans le quartier Motel Fikin se sont plaints des actes relevant des tracasseries administratives de la part des agents du bureau 2 de l’état commis à leur égard.
Le vendredi 18 août 2023, ces vendeurs de produits pharmaceutiques se sont vus menacés per ces agents de l’état venus en groupes de 2 ou 3 personnes pour leur exiger sans aucune marque de courtoisie des paiements de taxes administratives en inventant toutes sortes de prétextes quant à ce.
A en croire les victimes de ces actes malveillants, ces présumés agents mandatés par leur hiérarchie qui promenait au nombre de 3 dont un agent de police, un greffier et un pharmacien entraient directement jusqu’au comptoir de leurs officine pharmaceutiques avec menaces et intimidation pour exiger de l’argent à titre des taxes.
Des témoignages des propriétaires de ces pharmacies font encore état que pendant la période de la francophonie alors que le gouvernement avait interdit tout genre de tracasseries, ces mêmes agents venaient les soutirer de l’argent et disant qu’ils vendaient des produits interdits, voire expirés qu’ils achetaient dans les dépôts pharmaceutiques agréés.
« Ils cherchaient juste l’argent. Moi j’ai deux pharmacies ici à Motel et j’ai payé une amende imaginaire de 30 dollars pour chacune de ces pharmacies », a affirmé une victime sous le sceau de l’anonymat.
Et à un autre de renchérir : « ils nous ont dit qu’ils avaient été mandatés pour exiger que seul un homme ou une femme détenant un diplôme en sciences pharmaceutiques est en droit de vendre dans une pharmacie et non un corps médical ».
Et comme si cela ne suffisait, ajoute encore un autre propriétaire d’une officine pharmaceutique, ils exigent que l’espace entre deux pharmacies soit de 500 mètres.
De tout ce qui précède, il va de soi que l’État congolais veiller sur le bon exercice des droits de la population et exiger des personnes mandatés sur le terrain pour différents contrôles administratifs se confirment à leur éthique et déontologie du métier. Les autorités interpellées.
Virginie ANKIBA/ stagiaire UCC