La rentre scolaire 2023 – 2024 pointe déjà à l’horizon car celle ci aura lieu le lundi 04 septembre 2023, avait déjà annoncé Tony Mwaba, ministre de tutelle.
Mais pour plusieurs parents de la commune de Limite, les difficultés pour ce retour des classes de leurs enfants pose un sérieux problème d’ordre Socio économique.
Si pour d’aucuns, cette difficulté est liée au nom paiement des salaire, pour les autres par contre, c’est tout simplement la précarité de la vie.
« J’ai 4 enfants à scolariser pour cette année scolaire qui va bientôt commencer. Mais, je suis en retard de paiement de mon salaire depuis 2 semaines et cela me pénalise vraiment », a déclaré Jean Mutombo, un habitant du quartier Mombele dans la commune de Limite à Kinshasa.
Connaissant le même problème d’impaiement de salaire, Pierre Mangbelete plaide pour un éventuel ajournement de la rentre scolaire.
« Oh, mon Dieu, c’est pitoyable dans ce pays ! Je travaille mais je ne perçois pas mon salaire depuis 4 mois », déplore ce domicilié de l’avenue Ngaliema de la même commune.
Et de poursuivre : « Bon, la rentrée est prévue pour le 4 septembre prochain, et sur le marché, les prix des fournitures scolaires sont en hausse et le taux du dollars américains par rapport à notre monnaie nationale varie du jour au lendemain ».
Quand bien même je demanderais un prolongement en ce qui concerne la date prévue pour la rentrée scolaire je ne saurais toujours pas être en mesure de préparer cette rentrée pour mes enfants car je semble travailler bénévolement dans ce pays.
Cette situation d’impaiement est également mal digérée par la Jeunesse qui se demande pourquoi et comment ça peut être ainsi ?
« Non, l’État congolais doit s’apitoyer sur nos parents travaillant à la fonction publique.Et qui n’ont que leurs salaires comme ressources sûres pour nouer les bouts du mois et scolariser leurs enfants », s’est plaint Makiki, un élève qui va étudier en 6e des humanités scientifiques pour la prochaine année scolaire .
Fort de ce constat déplorable, il va de soi que le gouvernement et les entreprises privées s’organisent pour payer les travailleurs leurs salaires, modiques, soient-ils.
Voyons voir !
Virginie ANKIBA/Stagiaire UCC